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Depuis longtemps
 on en rêvait du ti-punch
à bord d'un grand cata
mouillé devant une plage
 bordée de cocotiers
se mirant dans une eau  turquoise
Eh ben c'est fait !

Merci Odile !


Notre catamaran : Type Catlante 600. Un sacré barlu !
Longueur = 17,26 m. Largeur = 8, 40 m . Tirant d'eau = 1,40 m
Déplacement en charge 24800 kg. 2 moteurs diesel de 75 CV
Surface de Grand-voile = 104 m². Génois = 67 m²
Chantier : Catlantech (Lorient)
Architectes : Fay, Dilasser et Plessis
Les passagers.

Françoise, Annick, Christine, Geneviève, Charlotte,
Jean-yves, Alain, Titi

L'équipage : Sébastien et Carmen

Vendredi 29 janvier 2016 et nuit du 29 au 30. Le Marin - route Sud vers Bequia

Nous trouvons notre catamaran nommé Mrs Balthazar au bout du ponton N° 5 parmi quelques autres splendides unités. Nous ne sommes pas déçu Mrs Balthazar est plantureuse !
L'accueil est un peu froid mais nos compagnons de voyage ont l'air très sympas. Nous ne serons que huit ce qui s'avère de bonne augure. Sébastien, notre captain, nous aide à embarquer nos bagages et nous présente notre cabine, spacieuse et confortable pour tout plaisancier moyen, et équipée de WC électrique... Même pas besoin de pomper !
Puis c'est le classique briefing du Captain sur la sécurité et les usages du bord  (gare au sable qui obstrue les canalisations !) suivi du premier ti-punch auquel nous initie Titi, Martiniquais d'adoption.
Dîner froid avec poulet boucané puis nous appareillons pour une traversée de 12 heures. C'est la première fois que je navigue en zone de balisage B. Les bouées de babord sont vertes surmontées d'un cylindre et numerotées impair ; celle de tribord sont rouges surmontées d'un cône et numérotées pair. C'est un peu étrange mais comme le dit  Christine " du moment qu'on passe entre les deux..."
La nuit noire est tombée, la côte s'est estompée, aucun phare à l'horizon je vais me coucher. Malgré le vrombissement du moteur tout proche je parviens à trouver un sommeil sporadique.
Vers sept heures je me lève... le jour aussi ! Nous sommes par le travers de Saint Vincent. Je jette un coup d'oeil sur l'écran du navigateur, les sondes sont impressionnantes je demande au captain si ce sont des mètres ou des pieds. "Mètres" me répond-il laconique. Hé bé, y'a de l'eau ici ! Près de 1000 m à quelques encablures de la côte. Je rejoins dans le cockpit mes compagnons de voyage. Les pauvres ! Beaucoup ont payé un lourd tribu à Neptune et semblent très éprouvés.
Soudain le moulinet de la ligne de traine crisse, un petit thon noir a mordu. Sébastien le remonte et se met en devoir de le préparer. Il verse dans les ouies une belle rasade de rhum. Je demande s'il s'agit d'une tradition , d'une recette de cuisine ou simplement d'abréger l'agonie du poisson. Je n'aurai pas de réponse mais l'effet est saisissant, la bête est aussitôt calmée ! Cela aurait du nous rendre prudent quant à l'usage de ce breuvage ! Les filets sont  bientot levés et nous les dégusterons à l'apéro en carpaccio cuit à la tahitienne dans le jus de citron vert agrémenté de quelques pluches de basilic. Délicieux !

Samedi 30 janvier. Bequia. Union

Le jour se lève, le vent monte d'un cran, Sébastien déroule un peu de génois mais garde le moteur et la grand voile au bas ris. Le bateau allonge un peu la foulée. Le répétiteur du cockpit affiche 12 à 17 noeud de vent d' Est à ENE  et nous faisons du Sud, vent de travers à bon plein, donc. J'enrage de voir ce beau vent inutilisé ! Mais bon, c'est pas moi le patron ! Le bateau dispose  d'une centrale de navigation très sophistiquée et je suis intrigué par une variation qui s'affiche dans un coin, je demande queques explications mais le captain n'est pas en verve ! Il élude. 
Je vois pour la première fois les poissons volants que des fous de bassan plus petits, au plumage plus sombre, à l'oeil moins maquillé que "les nôtres"(les bretons) tentent d'attraper au vol. Je demande s'il s'agit d'une espèce locale. Haussement d'épaule. Bon.
Autre chose m'intrigue : l'enrouleur de gènois électrique doit certainement être pourvu d'un système de secours permettant de réduire même en cas de panne mécanique ou électrique or je ne vois nul embout destiné à recevoir une manivelle de winch. Tout est bien étanche et calfeutré.... Mais je garde ma question de crainte de me faire rabrouer.
Après 11 heures de navigation nous mouillons à Bequia et nous avons quartier libre pour visiter le village.

Nous débarquons à Princess Margaret Beach notre première plage caraïbe avec cocotiers et eau turquoise. Séquence émotion ! Un sentier qui longe quelques belles propriétés (celle-ci est à vendre, ça vous intéresse ?) conduit vers le village. De jolies trouées dans une végétation que nous découvrons ménagent des vues splendides sur la baie.
Nous passons discrètement devant le temple et profitons de ce que la population assiste au service pour visiter leurs ruelles. Beaucoup d'échoppes sont naïvement  décorées et peintes de couleurs vives. Au petit marché local nous découvrons toutes sortes de fruits et légumes inconnus que nous présente volontiers le marchand rasta !

Déjeuner. puis Sébastien n'a aucun mal à persuader ses passagers encore secoués par leur nuit agitée de shunter l'île Moustique dont assure-t-il le mouillage est très rouleur par houle de Nord. Cela nous convient car nous ne sommes pas vraiment intéressés par la découverte des villas des célèbrités qui y ont élu domicile. Il nous fera néanmoins signer un document abscons attestant de notre acceptation.. Nous faisons route vers Union . Notre captain a largué deux ris (il en reste encore un) et déroulé le génois presqu'entièrement. Nous naviguons enfin à la voile pure pour quatre heures, ce sera d'ailleurs la seule fois de toute la croisière. Le bateau marche à sept / huit noeuds au petit largue. J'aurais bien aimé que notre skipper me propose de tester la barre d'une telle unité mais... il n'y a pas pensé ! En route deux poissons mordent à la ligne  mais le verdict du captain est sans appel ces petits poissons blancs à points noirs sont toxiques.... bon à savoir !
En arrivant à Union nous mouillons dans une anse abritée enserrée dans des collines escarpées et verdoyantes.  Un autochtone nous propose une belle langouste mais c'est quand même un peu juste pour 10. Repas sympa bien que l'équipage ait décliné notre invitation à se joindre à nous. Coucher de soleil somptueux.
Mouillage à Union

Dimanche 31 Janvier. Tobago Cays, îles Baradal et Petit bateau

Tout le monde a bien dormi et les rescapés du mal de mer sont frais et roses.  Route au moteur vers Tobago Cays, un récif coralien sur lequel la mer déferle et qui délimite un lagon où les eaux offrent un camaïeu de bleus, du cobalt au turquoise pâle en passant par l'émeraude (OBAO + WC Net, c'est magnifique). Nous mouillons dans une eau limpide où Sébastien nous promet de nombreuses tortues et une baignade idyllique. En fait l'endroit est clapoteux, le courant fort nécessitant des palmes et un bout de sécurité mais pas la moindre tortue, pas de chance ! Les baigneurs regagnent rapidement le bord. Sébastien nous propose alors de nous conduire en annexe sur la petite île de Baradal où nous pourrons nous baigner à partir d'une langue de sable. En fait la plage se révèlera encombrée de cailloux, un vrai casse cheville. Annick y étrennera néanmoins son maillot dans 20 cm d'eau ! Nous grimpons au sommet d'un petit mont couvert d'immenses cactées et d'arbustes inconnus de nous.  Nous y rencontrons des iguanes. Alain qui en recherche dans les arbres trébuche sur une pierre, chute et se fait une grosse éraflure. Nous rentrons au bateau en empruntant le canot de Roméo qui nous attend ce soir pour le repas de langoustes.
Nous changeons le bateau de place pour déjeuner dans un mouillage plus confortable et plus proche de la plage où doit avoir lieu le pique-nique-langoustes. L'endroit est plus poissonneux, les snorkeleurs sont ravis. Nous avons pour voisin
CHRONOS un magnifique ketch de 54 m. Nous rêvons d'y finir la croisière.
Vers 16 h 30 nous débarquons sur la plage de l'ile Petit Bateau où nous pouvons surveiller la préparation des langoustes.
 De nombreuses tables sont installées sur la plage. Vers 18 h 30 on nous sert d'abord  riz, christophines farcies, bananes plantin, colombo de lambis, puis arrive un immense plat de 1/2 langoustes grillées énormes. Le silence s'installe à table et nous dégustons. Dessert de fruits frais (noix de coco, pommes, oranges, fruits de la passion). Nous réglons 40 € par personne, puis encouragés, poussés, tirés par de nombreux amis tous finissent par embarquer sur le canot de Roméo qui nous ramène à bord. Un vieux rhum nous est proposé pour nous remettre de nos émotions.

Mrs Balthazar dans le lagon. Au loin le récif ou déferle la houle de l'Atlantique. Un mouillage à lagon ! L'ilot Baradal et la langue de sable où Annick étrennera son maillot. A droite le sentier qui donne accès aux "sommets" Un vieux pensonnaire de Baradal
La plage de l'île Petit bateau dans les Tobago Cays Marine Parc où doit avoir lieu le pique-nique-langouste On s'affaire autour de cinq ou six barbecues de ce type pour préparer langoustes, darnes de poissons et garniture Nous sommes parés à affronter les plus grosses bêtes... Même pas peur !

1er février. Mayreau

Nous levons l'ancre pour une petite navigation au moteur vers Mayreau. En chemin certains privilégiés apercevront brièvement deux tortues. Nous arrivons dans un mouillage idyllique de carte postale : Salt Whistle Bay. Sébastien va nous y débarquer. Je demande à quelle heure nous avons rendez-vous pour le retour à bord. La réponse est <<Je l'ai déjà dit, il faut écouter quand je parle>>. Je suis décidément un mauvais élève !
A une extrémité de la plage nous trouverons "the last bar before the jungle ", à l'autre une Canadienne s'essaie à teinter des étoffes en batik. Entre les deux un kite surfer fait une démonstration de sauts incroyables sous l'oeil impavide d'une population de rastas effondrés dans leur hamac et qui affichent fièrement leur devise "get rich or die". Des vendeurs de
paréos et de chemises fleuries de milliardaires américains proposent leur marchandise, Alain n'y résistera pas.
Puis c'est l'heure de la baignade, Annick sort tout son matos et nage ! mais elle n'a pas vu de poissons ! Alain essaie son masque intégral, il est convaincu bien que celui-ci, trop petit, lui écrase le nez.
Rentrés à bord, ce fut l'apéro avec oursins puis restes de langoustes décortiquées avec amour par l'admirable Carmen.
Vers 16 h 30 Sébastien nous débarque pour aller visiter le village Old Wall, situé au sommet de l'île, Une sacré grimpette qui met mon coeur à rude épreuve. Il compte 300 âmes dont le fameux Robert, dit BOB, fan de Bob Marley et qui est à Mayreau ce que Bedeuf était à Groix et d'autres personnages pittoresques. Nous y dégustons une bière locale, la Lorraine (sic).
Entre temps Sébastien est venu mouiller le bateau sur l'autre côté de l'île, nous faisant ainsi profiter d'un nouveau paysage.

Le mouillage de Mayreau la plage de Mayreau Au delà... la soif !
Des personnages hauts en couleurs à la fière devise L'église de Mayreau (village de Old Wall)  Ma meilleure photo : Brun, vert, orange, jaune... imparable
Le bar de Bob. Incontournable ! Bob himself, fan de Marley A la découverte des spécialités locales

Mardi 2 février. Retour à Bequia, route Sainte Lucie ( La souffrière)

Réveil de bonne heure. Un grand bateau arrivé hier soir se révèle être un trois mats goélette. Nous essayons de lire son nom et cela va nous occuper un bon moment. Finalement ce sera le MANDALAY immatriculé à Zanzibar. Nous faisons route voile et moteur vers Bequia. Le vent est toujours Est à ENE force 3-4 Travers à près bon plein, quel dommage de ne pas mieux utiliser ce don du ciel . Débarquement à Bequia dans la même crique qu'à l'aller pour les formalités de sortie du territoire de Saint-Vincent-et- les-Grenadines. Chacun vaque à ses occupations. Dans le village nous visitons l'église toute nimbée d'une ambiance bleutée puis une exposition de peintures naïves.
A 16 H 30 nous regagnons le bord. Départ pour Ste Lucie. Repas en mer sous le vent de l'île St Vincent. Carmen nous a préparé une fricassée de chatrou (petits poulpes) à l'antillaise qu'Annick mange avec plaisir malgré sa phobie des tentacules. Il est vrai qu'elle n'a pas ses lunettes ! Titi craint le mal de mer, donc pas de ti-punch ce soir !
Nous nous couchons de bonne heure dès que les lumières de St Vincent ont disparu pour ne nous relever que vers 23 heures pour l'arrivée à La Souffrière sur Ste Lucie. Sébastien fait clignotter ses feux de pont pour signaler son arrivée à un certain Daniel qui l'attendra à un corps-mort pour lui passer les bouts. Nous sommes mouillés au pied d'une falaise habitée de chauves-souris. Sébastien nous recommande de ne pas ouvrir les hublots car ces petites bêtes pourraient nous rendre visite. Mais il fait vraiment trop chaud. Nous désobéirons ! Nuit en pointillés.

Pas de doute , c'était bien MANDALAY ! Je confirme. L'intérieur du temple à Port Elizabeth (Bequia) Le marché aux poissons( Thème récurrent)

Mercredi 3 février. Tour de Ste Lucie, Marigot Bay

Dès 7 heures les passagers sont réveillés mais impossible d'ouvrir les portes qui donnent accès au cockpit et aux tables du petit déjeuner. Nous sommes sept à examiner le dessus des meubles, et tous endroits où il nous paraîtrait logique d'y accrocher une clef. Vers huit heures Sébastien fait son entrée. Je suis en train d'examiner le contenu d'une corbeille. Il m'interpelle <<Pourquoi fouilles-tu dans mes affaires ?>> Je lui explique que nous sommes à la recherche de la clef. Il nous affirme sur un ton qui nous fait tous passer pour des imbéciles << La porte n'est pas fermée à clef et s'ouvre comme toutes les portes coulissantes>> et d'actionner un petit verrou ménagé dans l'huisserie qui nous libère. Désolé, Sébastien, la porte coulissante de chez moi ne fonctionne pas ainsi et apparemment nous sommes sept dans ce cas !
Après le petit déjeuner Sébastien nous annonce un départ en excursion pour 12 H 30 alors que nous étions parés à débarquer. On fait contre mauvaise fortune bon coeur : Baignade... Mais les fonds sont encombrés de vieux pneus et autres détritus. Les snorckeleurs remontent à bord . On s'y ennuie ferme. Françoise demande si on ne pourrait pas descendre à terre mais notre captain lui répond qu'il n'y a rien à voir dans le village. Je suis déçu. Pour moi découvrir comment et de quoi vivent les gens est digne d'intérêt, nul besoin d'attractions supplémentaires. En fait Sébastien est bien trop occupé par le ménage et l'entretien courant du bateau. Ne doit-il pas dans 36 heures passer le relais au skipper suivant et prendre ses congés.
Au terme de cette ennuyeuse matinée nous embarquons dans un petit canot' pour le tour de l'île. Christine et Françoise ont besoin de Dollars carribéens et ce sera le début d'une longue quête finalement fructueuse. Notre guide nous emmène dans un petit resto local où nous commanderons et partagerons toutes les spécialités : poulet, cochon, poisson, morue salée, légumes divers, sauce pimentée.
Après le repas notre taxi nous monte à l'assaut du volcan. Fumerolles, odeur de souffre, bain de boue (que nous ne prendrons pas). Cela nous rappelle notre croisière dans les Îles Eoliennes à ceci près que notre guide s'excuse de son commentaire en "Français banane" selon son expression pittoresque. Arrêt suivant : Cascade. Chemin faisant notre guide nous présente quelques arbres spécifiques et vérifie que nous avons bien écouté son commentaire en nous questionnant  les uns après les autres
avec humour. En fait, je ne descendrai pas jusqu'à la cascade prévoyant que la remontée serait éprouvante pour mon coeur et que je risquais de ralentir le groupe. Annick me racontera. En fait il ne s'agit pas d'une cascade spectaculaire mais d'un mince filet d'eau dont l'intérêt est qu'elle est chaude et chacun y fera trempette.
Nous repartons en taxi . Après deux arrêts pour profiter du panorama sur la baie ou sur les fameux pitons, nous arrivons au jardin botanique. Certes ce n'est pas Balata mais cette végétation est tout de même splendide, inattendue et luxuriante.
Nous continuons notre tour de l'île, nous shuntons la fabrique de manioc qui ne suscite guère d'enthousiasme et redescendons sur Marigot Bay. Un cheminement de bois traverse la mangrove et donne accès à la terrasse du café Pirate Bay à laquelle est amarré notre navire qui nous attend en grande tenue d'apparat. Il brille de tous ses feux et est décoré de feuillages, de fleurs et de quelques jolis objets artisanaux. Nous sommes scotchés !
A l'apéro le champagne sera offert par Catlante qui célèbre ainsi une deuxième réservation de Charlotte. Puis un artisan local, spécialiste du tressage de palmes, nous fait une démonstration de son art, poissons, oiseaux, papillons et pour finir confection de corbeilles magnifiques que nous serons nombreux à lui acheter. Il nous donne en sus un cours sur la philosophie du mouvement rasta. S'ensuit un repas de gala composé de christophiles, gigot suivi de rhum arrangé : melon, banane, celui à l'ananas fera l'unanimité.

Débarquement au village de La Soufrière sur Sainte Lucie Pour goûter à tout nous avions commandé deux assiettes de chaque spécialité et picorions ici ou là. Le magma est là qui vit à quelques mètres sous nos pieds. Cest toujours un peu angoissant de se dire que le volcan peut se réveiller à tout instant
Les bains de boue souffrée semblent réveiller chez certains une esthétique archaïque et de vieux rites tribaux La fameuse cascade d'eau chaude... Bof ! Premier stop photo : vue sur la baie de La Soufrière
Deuxième stop photo : vue sur les deux pitons caractéristiques de Ste Lucie Notre guide se fait pédagogue et nous initie aux ressources fruitières de l'île Le jardin botanique est un émerveillement.
Mrs Balthazar en robe de soirée brille de mille feux. Annick a gagné le papillon confectionné en quelques secondes par Boïa notre tresseur de palme . Tout en nous dispensant un cours sur la philosophie rasta  Boïa confectionne de magnifiques corbeilles. Il en vendra beaucoup !

Jeudi 4 Février Retour en Martinique. Sainte Anne

Lever aux aurores pour découvrir les environs. Nous traversons la mangrove que  nous avions aperçue hier soir et qui jouxte les bars tout le long de la baie. La lumière est très belle. La côte est rude jusqu'en haut du village mais le point de vue sur Marigot Bay en vaut la peine.
A 9 h nous quittons Marigot Bay, mer belle, pas de vent, traversée sans histoire jusqu'au mouillage de Ste Anne en Martinique, tout proche du Marin. Le téléphone fonctionne à nouveau.
Après le déjeuner débarquement à la plage près du Club Med. Nous longeons la plage jusqu'au village en découvrant de nombreux arbres inconnus. Nous bavardons avec les autochtones (sur le mancenillier et les yoles). Nous visitons l'église (amusant contraste entre les lustres à pampilles et la charpente légère) les rues passantes et colorées, le marché aux poissons multicolores encore frétillants. Nous admirons la dextérité avec laquelle un grand escogriffe découpe à la machette un thazard en darnes parfaitement régulières. Nous visitons une intéressante exposition de l'artisanat local puis retour à la plage pour un bain dans l'eau chaude. Deux longs poissons slaloment à toute vitesse entre les baigneurs. Retour au bateau pour un apéro avec acras. Nous remplissons le questionnaire de satisfaction.

Accolé à la mangrove le ponton du bar "Pirate Bay" où s'est amarrée Mrs Balthazar. Marigot bay. Un mouillage emblèmatique très touristique mais c'est exactement cette image qui nous faisait rêver. Quelle lumière magnifique ! Marigot Bay vu du village perché au dessus. Encore une belle grimpette où j'ai craché mes poumons !
Nous quittons Marigot Bay en lorgnant avec envie sur les luxueuses villas du "quartier riche". Mouillage devant la plage de Ste Anne. Nous sommes de retour en France ! L'église de  Saint Anne

Vendredi 5 février. Le Marin

Lever 6 heures pour faire les valises. A 7 heures nous quittons le mouillage pour un saut de puce jusqu'au Marin. Arrêt au ponton gas oil pour refaire les pleins et déchirantes scènes d'adieu.
Pour nous c'est le début de nouvelles aventures puisque nous restons pour une semaine supplémentaire à la découverte de la Martinique. Cliquez sur ce lien pour nous suivre

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