Cette année c'est à

que le Père Noël a invité ses petits enfants.


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Cette pimpante petite station est située au col du Petit Saint Bernard sur la frontière franco-italienne. Elle offre 150 km de pistes exposées au sud.

Cliquez sur la vignette pour voir le plan des pistes
  Le Voyage

Sitôt l'école terminée Gwénola nous accompagne à la gare de Nantes où nous faisons emplette de magazines. Nous jetons un coup d'oeil sur cette merveille technologique qu'est le T.G.V. avant de nous installer à nos places qui, par chance, sont face à face. Nous ne tardons pas à attaquer les sandwiches pantagrueliques préparés par Gwénola. Puis, pour faire passer le temps, nous jouons au "quart de singe" et je montre aux petits comment utiliser un plan du Métro parisien que nous devons emprunter pour nous rendre de la gare Montparnasse à la gare d'Austerlitz. Sur les conseils d'un voisin nous optons pour une correspondance à Place d'Italie : les couloirs y seraient moins longs.

Paris nous voilà ! Encombrés de bagages, nous franchissons le contrôle des billets sauf Samatha dont le sac reste coincé dans les tenailles d'un portillon. Nous enfilons d'nterminables couloirs au pas de charge. Les enfants ont bien compris comment s'orienter dans le dédale du métro qu'ils empruntent pour la première fois. A Place d'Italie, catastrophe ! des travaux nous interdisent de prendre la direction de la Gare d'Austerlitz, il nous faut prendre une autre ligne, changer à Jussieu ...et ces galeries qui n'en finissent pas, ces rames qui n'arrivent pas et le temps qui passe trop vite ! Ouf ! deux minutes avant l'heure du départ nous embarquons dans notre train. Nous nous installons pour la nuit, les petits choisissent naturellement les couchettes du haut. Finalement nous quitterons la gare avec 45 minutes de retard, après que nous ayons fait connaissance avec nos compagnons de voyage, des anglais dont le plus âgé explique "My son is angry because I am drunk" ce qui ne décourage pas Sam d'essayer d'échanger quelques mots tandis qu'un groupe de jeunes hurle des chansons paillardes dans le compartiment voisin. Ainsi se vérifie que les voyages forment la jeunesse !

A Bourg Saint Maurice nous sommes heureux de constater que la neige est au rendez-vous ce qui se confirme au fur et à mesure que le car nous emporte vers les sommets.

Notre logement
Avant toute chose nous prenons un royal petit déjeuner au bar du Plein Soleil.
Puis nous partons à la découverte des "Bouquetins B" notre immeuble.

Notre appartement nous enthousiasme, c'est joli, tout en bois blond comme un châlet et la disposition des lieux permet d'espérer que nous n'aurons pas à pâtir du désordre des uns ou des autres. Pour visiter promener la souris sur le plan et cliquer chaque fois qu'une petite main apparait. Pour revenir au plan cliquer sur la flêche "Précédente".

Nous échangeons avec les enfants le confort de la mezzanine contre celui de ne pas voir le bazar qui pourrait y règner !

La vue du balcon n'est peut-être pas aussi belle que celle sur la vallée (quand il fait beau) ... mais c'est quand même pas mal ! Et nous aurons chaque matin le plaisir d'observer les écureuils.

Premier ski

Dès la fin de la matinée nous louons le matériel. Sam est très gênée de devoir avouer 45 kg au petit serveur qu'elle trouve si mignon. Ca nous paraît pourtant très raisonnable ! Nous optons pour entreposer nos skis dans le garage plus pratique que le casier à skis qui nous est proposé. Après un rapide repas ( grignottes de poulet à la mexicaine, reblochon, mondeuse) nous décidons de braver le mauvais temps et de chausser nos skis pour retrouver des sensations peut-être oubliées. Je demande donc d'allonger d'une demi-journée les forfaits 6 jours déjà souscrits... Il m'en coûte 50 Euros sans que je comprenne comment se justifie une telle somme...Mais bon ! l'après-midi s'avance et les gens qui attendent derrière moi s'impatientent.
Nous empruntons le Roches Noires Express; hélas, arrivés en haut le blizzard souffle en tempête, on n'y voit pas à dix mêtres, la neige pique les yeux et le visage... sans parler de la trouille qui fait couiiiiiiiner ma descendance. Bref nous redescendons par le même chemin et nous devrons nous contenter du "tire-fesses" le Lièvre Blanc". Mais, bien que je me sois offert de nombreuses gamelles dues au jour blanc et à la neige profonde, nous sommes rassurés : le ski, c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas (c'est d'ailleurs la seule ressemblance !)
Au retour nous repassons chez le loueur pour changer les chaussures de Mat dont une boucle est cassée (ce dont on nous accuse bien à tort), louer des casques et acheter un masque pour Matthieu qui a déjà perdu ses lunettes. Sam s'inscrit pour le défilé de mannequins bientôt organisé par le magasin La Poudre.

13 / 02

 La journée s'annonce mal : Matthieu explose le paquet de chocolat en poudre, il neige, nous sommes toujours dans le nuage et Sam à mal à la tête

Sam est inscrite dans un groupe d'adultes niveau élémentaire et elle s'inquiète :<<Y'a que des dames !>>  Mais cela ne dure pas, son moniteur lui fait intégrer un groupe plus fort.
Quant à Mat il est ravi d'avoir le droit d'utiliser des bâtons (promotion !).
A l'issue du cours Annick se fait des cheveux blancs car nous ignorons le lieu où nous devons récupérer les enfants. Il nous faudra 1/2 heure pour le découvrir !
Le temps étant toujours maussade nous décidons de ne pas skier. Nous établissons dans la douleur des menus pour la semaine puis nous faisons les courses.


J'essaie sans grand succès d'intéresser les petits à l'architecture montagnarde (il y a à La Rosière de très jolis châlets). Puis,tandis que les enfant inventorient les magasins de souvenirs, je confectionne une quiche lorraine.
Vers 18 heures nous avons rendez-vous pour la présentation de la station mais le curé a pris du retard, il occupe la salle et nous devrons attendre l'
ite missa est avant de boire un coup.

Nous terminons la soirée en jouant au loto. La partie est intéressée : les perdants doivent mettre chacun 2 Euros pour offrir un lot au gagnant. Sam prétend qu'on peut encore cocher un numéro longtemps après qu'il ait été annoncé... ce que nous lui contestons. C'est chaud et son sens de l'humour est mis à rude épreuve. Finalement les parents se dévouent pour offrir aux deux gagnants un petit lot ce qui met tout le monde d'accord.

14 / 02 (Saint Valentin)

 

Le temps est toujours bouché et le nez de Sam aussi mais elle est ravie car elle monte encore d'un groupe.
Nous tenons notre promesse d'offrir aux enfants le lot qu'ils ont "gagné" au loto : des porte-clefs en forme de chaussures de ski à leur nom.
Sam inaugure le masque qu'elle a demandé car ses lunettes ne la protègent pas des flocons.

Malgré la boucaille, la poudreuse et le jour blanc nous montons par le télésiège au Roc Noir et redescendons par la Tétras. Je télescope une dame et lui présente mes excuses en lui souhaitant une joyeuse Saint Valentin ce qui lui coupe toute envie de m'enguirlander.

Sam a froid. Nous faisons une pose chocolat au troquet situé sur le front de neige ce qui ne tardera pas à installer chez elle un reflexe de Pavlov : la vision d'un bistrot lui déclenche immédiatement une sensation de froid et de soif dont elle tient à m'informer.

Annick retrouve sa bande de racketeurs.

Décidément ce n'est pas mon jour : à la sortie du Lièvre Blanc j'accroche un cable caché sous la neige ce qui a pour effet de mettre en panne ce téleski. Nous nous éclipsons discrètement par la Poletta tandis qu'un dépanneur arrive en motoneige et que les oreilles me sifflent de toutes les injures des gens qui se les gèlent assis sur leur rondelle.

Le soir nous passons au magasin La Poudre pour apprendre que le défilé de mannequins est annulé faute de candidates. Déception ! Puis Annick et Mat vont assister à un diaporama commenté sur "La montagne aux quatre saisons". Désormais Matthieu est incollable sur la marmotte. Après le repas, tandis que Sam préfère se coucher, Mat et moi ressortons pour assister au "show des moniteurs". L'argument est complexe : Harry Potter prend des cours de ski pour pouvoir arracher au Dahu trois poils de sa queue qui manquent encore à la potion magique (le vin chaud) qu'on nous servira à l'issue du spectacle. C'est évidemment l'occasion d'une démonstration époustouflante de la virtuosité des moniteurs. En grand-père responsable, nous rentrons au chaud à l'appart sans goûter à la potion magique.

Mais chemin faisant , je révèle à Matthieu tout ce qu'il faut savoir de la vie et des moeurs du Dahu , informations qu'il s'empressera de répéter à sa soeur. Tous deux y croiront dur comme fer jusqu'à ce que nous rétablissions la vérité à la fin du séjour. Allez, bonne nuit les petits ... vous n'êtes peut-être pas aussi grands que vous voudriez le faire croire !

15 / 02

Il fait encore gris. Sam est ronchon, mal à la tête, nez encombré, elle mobilise au téléphone sa mère dont le diagnostic est "Profite de tes vacances, tu auras bien le temps d'être malade en rentrant". Arrivée à son cours, le moniteur lui dit qu'elle monte encore d'un groupe, la voici en "Evolué 2" elle est très fière.
Pour la rassurer nous prenons néanmoins rendez-vous avec le médecin et venons l'attendre à l'issue de son cours avec ses après-skis. Mais Sam n'est plus malade, c'était trop bien, elle veut re-skier le plus tôt possible cet après-midi !
Au repas de midi nous avons un assiette norvégienne : Saumon fumé, pommes de terre chaudes, crème fraîche au tarama, oignons, salade... le plat préféré des enfants... et le ciel s'éclaircit !

Ce n'est pas encore le grand beau mais c'est nettement mieux ! Tandis que Mamy fait une randonnée en raquettes, nous skions tout l'après-midi et découvrons de nouvelles pistes... pas toujours celles que nous espérions prendre d'ailleurs. Je suis heureux de constater que les enfants dévalent des rouges sans problème.
Le soir nous sommes attendus à la soirée dégustation des produits régionaux offerts par les commerçants, Vin et chocolat chaud à gogo !
Après le repas, nous faisons découvrir à Mat le jeu "Bonjour Monsieur, bonjour Madame"... Eclate !

16 /02

Soleil enfin mais grand froid !
Bien qu'elle ait sympathisé avec une petite Anglaise, Sam, en pleurs, abandonne son cours avant la fin parcequ'elle a trop froid aux doigts. Pour réchauffer tout ce petit monde je prépare une tartiflette maison tandis que nous préparons la campagne de l'après-midi.

Belles ballades jusqu'au Fort. En passant au Plan du Repos il faut s'arrêter : Sam a froid, mais un diabolo citron glacé suffira à la réchauffer !
Nous rentrons un peu plus tôt car nous allons voir "Iznogoud" au cinéma. A part moi qui ai failli m'endormir tout le monde semble s'être amusé.
Le soir je prépare une pizza maison et personne ne proteste pour aller au lit de bonne heure !

17 / 02
 

La journée s'annonce radieuse., les cours des enfants se déroulent dans la joie et le poulet aux petits pois du midi fait l'unanimité.
L'après midi, nous sommes tôt sur les pistes et j'emmène les petits aux confins de la station sur la frontière italienne. La piste du Bouquetin, bien qu'assez pentue, est négociée sans difficulté. Le paysage est grandiose et le retour sur La Rosière nous entraine en de longs schuss qui font la joie de Mat et font "flipper" Sam. Est-ce cela qui l'incite à entrer dans un violent conflit lorsque je lui demande de ne pas laisser flotter son écharpe.

Je lui explique qu'ainsi portée elle ne lui tient pas chaud et surtout qu'elle peut se prendre dans le dossier d'un télésiège... En vain : ce n'est pas élégant et je dois me fâcher.
On se réconcilie en s'arrêtant au Plan du Repos pour prendre un bon goûter : Coca et gauffres sans compter MON vin chaud que ma princesse goûte abondamment. Peut-être est-ce le prix à payer pour avoir le droit de savourer ces douceurs sur la terrasse dans ce décor exceptionnel.

De retour à la station nous rendons visite à une autre Sam (9 ans, un gros Saint-Bernard) puis nous nous mettons en quête de petits cadeaux à rapporter aux parents. Comme nous participons, les enfants tombent d'accord pour un assortiment de ces six saucissons-ci : fumé, aux herbes, au cerf, au beaufort et à la myrtille. Comme le dit Sam "on en profitera aussi"
Puis nous partons à la recherche de crazy hats ces chapeaux à la mode dans les stations et que nous voulons leur offrir comme souvenir.

18 / 02

Ce matin s'offre à nous le splendide spectacle de la mer de nuages. Je suis heureux que les enfants aient pu voir cela.
Je ne sais si la pensée qu'aujourd'hui est notre dernier jour de ski porte sur les nerfs mais tandis que les petits chaussent leurs chaussures de ski les mots doux fusent et l'ambiance est plus celle du rocher des singes que d'une famille unie.
Heureusement le cours de ski se déroule à merveille. Mat a son étoile et sa monitrice lui en aurait même bien donné deux. Sam se voit gratifiée par Dédé d'un bon niveau "Evolué 2". N'a-t-elle pas descendu une noire ce matin ?

Aprés avoir pris les photos de la monitrice, du copain, pas celle hélas du fameux Dédé (moniteur à La Rosière), nous rentrons à l'appartement en empruntant la si jolie petite piste de "la forêt". J'ai préparé de kolossal(s) croque-monsieur revigorants.
Nous repartons pour l'après-midi refaire les pistes que nous avons préférées. ("chamois" et "gélinotte" entre autres). Puis retour au front de neige ou nous espérons reprendre une dernière fois le "Roches Noires Express"et dévaler la "tétras". Hélas il est tombé en panne (et je n'y suis pour rien). Nous nous contenterons de deux "Lièvre Blanc".

C'est fini, la mort dans l'âme nous rendons les skis. Les enfants font encore quelques emplettes et nous retournons à l'appart pour les douches et préparer les valises.
Dans l'après-midi mamy a nettoyé les lieux de fond en comble aussi POUR NE PAS SALIR nous allons au restaurant "Le Gaulois" où nous avons réservé une table. Nous commandons trois pierrades et une gigantesque raclette. Les mets sont délicieux, le cadre magnifique, l'ambiance chaleureuse et le service nous fait penser à Monette car la serveuse, charmante, use de beaucoup de ses expressions.

19 / 02 (Le retour)

Dès 9 heures les propriétaires de l'appartement sont là. Nous leur cédons la place. A peine nos valises descendues,on nous propose de profiter d'un car qui descend à Bourg St Maurice. Nous acceptons car on annonce d'importants embouteillages. C'est donc très tôt que nous arrivons à la gare. Du fait du plan "vigie pirate" la consigne est fermée et je dois donc monter la garde auprès des bagages tandis que mamy et les enfants vont visiter la ville.
Pour pique-nique nous engloutissons les croques-monsieur qui restent de la veille.
Nous arriverons à Nantes avec 35 minutes de retard mais MAMAAAAAN est là !

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