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La Rome antique est-elle vraiment romantique ?
Et surtout l'hiver y est-il moins long qu'à Séné ?
Il faut y aller voir d'autant que,
et nous ne le savions pas,
 c'est encore la semaine de la culture !
Trop forts !

Jeudi 14 Avril. Rome, nous voilà !


Vannes-Montparnasse en TGV sans histoire. Nous expérimentons la navette Montparnasse -Orly Sud : très pratique, c'est bâclé en une demie-heure ! Comme nous avons 5 heures à tuer nous déjeunons sur la terrasse en commentant sans pitié ni compétence les mouvements des avions. C'est enfin l'enregistrement. On nous arnaque de 60 € pour notre unique bagage que nous n'aurions pas eu à payer si nous avions réservé directement par Easy-Jet. A bon entendeur salut ! Vol sans encombre. Nous apprécions d'être placés à l'arrière de l'avion, on n'y'est pas gêné par les ailes pour admirer le paysage. Arrivée à Rome sous un crachin breton  (il faisait si beau à Séné !). Nous empruntons un bus qui nous conduit à la gare centrale Termini. Notre hôtel est à deux pas. Nous le découvrons avec amusement : plus rococo tu meurs ! La chambre est accueillante propre et confortable meublée d'une jolie commode et de chevets marquetés.  Le repas compris dans le "Romantic Package" nous est servi comme prévu et nous dégustons un excellent Montepulciano appelé No' Vo' Li' à Montecalcino... 15° quand même... Bonne nuit !

Chaque matin, après un petit déjeuner standard dont le nombre restreint de croissants nous encourage à nous lever tôt (8 heures !!!) nous partons à la conquête de Rome que nous avons décidé d'attaquer quartier par quartier

Quartier du Quirinale

 Nous voici Piazza della Républica et ses nymphes dont les culs ont fait couler beaucoup d'encre. C'est pourquoi, depuis, on les arrose copieusement "car y n'sont pas propres tirelire, car..."
Puis nous descendons la Via Nazionale. Annick apprécie les boutiques de vêtements qu'elle trouve "différents" pour atteindre le Quirinale qui est la résidence sans grâce du Président de la République. Elle est gardée par des militaires anachroniques en treillis et rangers... armés d'une lance.
Cheminant à travers de pittoresques ruelles nous parvenons à la fontaine de Trévi  trop grande pour la petite place qui l'enchasse. Nous y restons longtemps sous le charme cherchant à retrouver in situ les innombrables détails dont notre guide faisait état . Nous y reviendrons, c'est certain, puisqu'Annick y a jeté, comme tout le monde, son  petit sou par dessus son épaule gauche.
Puis nous reprenons notre promenade ponctuée de lieux insolites telle cette cour 1900 entièrement recouverte de fresques et de trompe-l'oeil mais aussi de palais somptueux ou imposants comme l'Université Grégorienne ou le Palazzo Doria. Nous saluerons même Einstein faisant la manche à l'entrée d'un musée de cire. Hélas le musée des pâtes alimentaires a disparu. Italie, ta culture fout l' camp !

Quartier du Capitole

Dans Rome tous les chemins mènent à la Piazza Venezia où trône le "Vittoriano" pompeux monument construit en 1913 en l'honneur de Victor-Emmanuel II. Les italiens le surnomment "Le gâteau de mariage" ou "La machine à écrire". C'est aussi la tombe du soldat inconnu italien.
En le contournant par la droite on passe devant les vestiges d'une insula romana sorte de HLM antique puis devant la Scalinata d'Aracoeli, escalier devenu le lieu de débats publiques, une sorte de "speaker's corner" à la romaine. On prétend qu'en gravir les 124 marches à genoux permet de gagner au Loto
Puis c'est la Cordonata, grand escalier de Michel-Ange qui conduit à la Piazza del Campidoglio que gardent deux gigantesques statues de Castor et Pollux.
A son pied veillent deux magnifiques lions égyptiens
Sur la gauche , sombre et halluciné, se cache la statue de bronze du tyran Cola di Rienzo qui inspira Wagner pour son opéra "Rienzi" et Gilles Chaillet pour sa série de BD historiques "Vasco"
Enfin on débouche sur le Campidoglio place au pavement géométrique bordée de trois palais, le tout conçus ou remaniés par Michel-Ange.
Sur la gauche de la place le palais nuovo, au centre la statue équestre de Marc Aurèle.
Sur les autres côtés se trouvent le Pallazzo dei Conservatori et le Palazzo Senatorio. Pour la visite suivez le guide
Parmi des miliers de chefs-d'oeuvres
j'ai sélectionné ces trois-là
Museo dei Conservatori
Le tireur d'épine
Museo Nuovo
Jeune faune jouant de la flûte. Relax, non ?
Museo Nuovo
Amour et Psyché (a kiss me quick corner)

Quartier de l'Aventin

Au coeur du quartier se trouve  la Chiesa Santa Maria in Cosmedin d'un style Roman très dépouillé qui nous repose de l'exubérance baroque. Au premier plan la fontaine des Tritons Scellée dans le mur du portique on trouve la Bocca della Verita qui garde prisonnière la main des menteurs. Ce ne serait en fait qu'une plaque d'égoût vieille de plus de 15 siècles... Pas trop glam ! Nous en avions vu une version électronique à Héraklion. Aux alentours c'est le Foro Boario où l'on trouve de nombreux monuments antiques : l'Arco di Giano, le temple de Portunus mais surtout ce joli petit temple circulaire d'Hercule

Quartier du Palatin

Le Palatin est un immense chantier de fouilles archéologiques qui domine le forum. Depuis la Roche Tarpeïenne nous en ferons tout le tour avant d'en trouver l'entrée. Le Stadio di Domiziano. Faisant partie du Palais impérial il servait de jardin d'agrément plus que d'enceinte sportive. La fontaine ovale de la Domus Flavia. On a peine a imaginer la quantité colossale de briques qu'il a fallu façonner pour construire cet immense quartier et sans doute les hectares de forêts qu'on a dû brûler pour les cuire

Quartier de l'Esquilin

En remontant la Via Cavour pour rentrer à notre hôtel nous passons par Santa Maria Maggiore. Grandiose ! Magnifiques pavements de marbre, plafond à caissons dorés avec le premier or rapporté des Amériques par Christophe Colomb, baldaquin à colonnes de porphyre et de bronze, mosaïque du couronnement de la vierge qui incorpore des éléments du IVème siècle, tombeau gothique du cardinal Rodriguez, tout ici s'écrit au superlatif.

Non loin de là, en haut de la Via Cavour nous trouverons des petits restos où nous aurons nos habitudes.
A 50 m de notre hôtel se trouve le Palazzo Massimo que nous réservons pour la matinée de notre départ. Ce fut "the last but not the least". On peut y admirer des céramiques merveilleuses de finesse : certaines de leurs tesselles ne mesurent pas plus de 3 mm de côté (à gauche Pan et Satyre) ou des Opus sectiles,  marquetteries de marbre, (à droite Hylas enlevé par les nymphes). En revanche nous ne trouverons pas les fresques érotiques de Pompei.
Zut, zut et rezut !
On y trouve aussi deux étages de prestigieuses sculptures. Voici le Pugiliste au repos" qu'Annick a réveillé en voulant le caresser (cf. les alarmes au sol) l'Aphrodite de Doidalsace qui sera souvent copiée accompagnée d'un petit Eros L'Hermaphrodite  dont le dos si joliment féminin cache un zizi en bonne et drue forme.

Quartier du Forum

C'est des hauteurs du Capitole que nous aurons cette première vue générale sur l'Ouest du Forum. Quel choc !
De gauche à droite  Le tempio di Vespasiano (3 colonnes), l'Arco di Settimio Severo qui masque partiellement la Curia et le tempio di Saturno (8 colonnes)
Nous aborderons les fori par celui de Trajan dont voici la colonne qui raconte en une longue BD de pierre riche de 2500 personnages les batailles de Dacie. En arrière plan les coupoles de Santa Maria di Loreto et celle de Santo Nome di Maria Et voici le marché de Trajan que nous visiterons en détail malgré notre épuisement pour conclure cette journée consacrée à la Rome antique. Il florissait sous ces arcades plus de 150 boutiques, entrepots, bureaux. On imagine la foule des clients, badeaux, fournisseurs, employés et porteurs qui grouillait ici.
On pénètre dans le foro Romano par l'Ouest et l'on est de suite attiré par l'Arco di Settimio Severo Tout a côté se trouve la Curia où se réunissait le Sénat. Elle abrite aujourd'hui une magnifique exposition sur Néron éclatée en différents lieux renommés. Dirigeons nous maintenant vers l'Est du Forum. Les temples de Vesta ( le moins haut) et celui dei Dioscuri (Castor et Pollux) ouvrent une agréable et prestigieuse promenade : la Via Sacra 
Casa delle Vestali. Cet atrium était ceinturé d'un palais de plus de 50 pièces réparties sur trois étages Tempio di Romolo. Il sert dans sa partie haute de vestibule à l'église Santi Cosmo e Damiano située derrière (voir dernière photo du Forum). Ses lourdes portes de bronze sont d'époque. Basilica di Massenzio e di Costantino. 100m de long, 65 de large, 35 sous la voute, c'est le plus grand bâtiment du Forum. Un vrai travail de Romains ! Nous sommes épousbariffés !
La Via Sacra et les colonnes du péristyle du Tempio di Venere le long de Santa Francesca Romana. Quelle noblesse ! LeTempio di Venere e di Roma. Gigantesque ! Les caissons, outre leur fonction décorative, permettent d'alléger la voute. Arco di Costantino. Il enjambe l'ultime tronçon de la Via Sacra à laquelle je ne fais qu'un reproche : elle est trop mal pavée. C'est un vrai casse-cheville à côté duquel l'enfer du Nord est un billard !
Le Colosseo. Colossal ! Nous apprendrons par l'audioguide que Titus l'inaugura en 80 par des jeux d'une cruauté inouie qui durèrent trois mois et coutèrent la vie à 2000 gladiateurs et 9000 bêtes. A l'intérieur, suite de la passionnante Mostra Nerone. J'y suis tombé amoureux de cette statuette de marbre (Ier siècle, 60 cm de haut) de Vénus ajustant sa sandale en s'appuyant sur une éphygie de priape (coquine !). Je la voulais pour mon anniversaire mais Annick n'a pas voulu.  En quittant le Colosseo nous remontons la Via dei Fori Imperiali et tombons sur l'église Santi Cosmo e Damiano (celle dont le Tempio di Romolo forme le vestibule). Nous admirions les mosaïques de l'abside qu'on considère comme les plus belles de Rome quand Domi m'a téléphoné pour me souhaiter un bon anniversaire !

Interlude. 16 avril, c'est mon anniversaire, on l'a arrosé comme il faut !

Quartier du Vatican

On arrive à la place Saint Pierre par la via della Conciliazione qui était bordée d'un chemin de croix en bronze plus grand que nature La place St Pierre, immense. Les milliers de sièges qu'on y a installés en prévision des fêtes de Pâques y passent inaperçus. Malgré nos péchés nous franchirons les portiques de sécurité sans encombre. La basilique est colossale. Annick vous permet d'apprécier le diamètre des piliers de la façade.
L'intérieur est évidemment somptueux et grandiose. On voudrait tout photographier mais comme il faut choisir voici le bénitier de l'entrée. Il a beaucoup plu à Annick. Le monument d'Alexandre VII n'est pa mal non plus ! Observez la taille de la religieuse qui plonge sa main dans une vasque à gauche du monument. Cette oeuvre est due à Bernin, roi du baroque, qui a sans doute conçu ou sculpté la moitié de Rome à lui tout seul ! Bien qu'Annick préfère le Duomo de Florence on reste confondu par la spectaculaire coupole de 136,5m de haut. En revanche nous avons renoncé à visiter le musée du Vatican et la Chapelle Sixtine car il y avait une queue de 1 km de long (on a mesuré !)

Quartier de la Piazza Navona

Pour nous reposer de tant de chef-d'oeuvres nous nous dirigeons en flânant par les ruelles vers la place Navona et ses trois exubérantes fontaines. Ici la fontaine des Quatro Fiumi de ?....
Bernini évidentemente !
C'est une place très animée où se côtoient portraitistes, caricaturistes, musiciens, hip-hopeurs, mîmes, marionnettistes, marchands de pacotilles. Nous y reviendrons souvent. Non loin de là se trouve le Palazzo Madama, siège du Sénat, gardé par des militaires chamarrés auprès desquels les touristes se font photographier. Ils sont toutefois nettement plus détendus et bons-enfants que les Horses Guards.

Quartier du Panthéon

D'autres ruelles nous conduisent vers le Panthéon. On y rencontre des personnages hauts en couleurs tel ce Facchino (le porteur d'eau) qui nous offre un coup à boire.. que nous déclinerons. Sur la Piazza della Rotonda où se pressent d'autres artistes en tous genres se dresse le Panthéon et ses fantastiques colonnes monolytiques. Ce temple construit en l'an 120 puis christianisé est incroyablement bien conservé. La coupole aux caissons évidés pour alléger la voute mesure 43,3 m de diamètre et est supportée par des murs de 6 m d'épaisseur
On y trouve les sépultures de  grands hommes italiens dont ce tombeau de Raphaël Non loin de là nous débouchons sur la Piazza Sant' Ignazio qui semble un décor de théâtre avec ses façades curvilignes et ses balcons pleins de fantaisie. Sur la place s'ouvre la somptueuse église Sant' Ignazio di Loyola et l'étonnante composition picturale de sa voute et de sa coupole en trompe-l'oeil

Quartier du Campo dei Fiori, Palazzo Farnèse

Nous nous sommes levés tôt car nous avons rendez-vous chez notre Ambassadeur. Nous prenons le bus mais ratons l'arrêt. Nous revenons sur nos pas en musardant dans les ruelles du quartier du Campo dei Fiori où se succèdent galeries et échoppes d'artisan. Nous débouchons sur la place du marché encombrée d'une multitude d'étals colorés de légumes souvent déja préparés. Tout à côté se trouve notre Ambassade , le Palazzo Farnèse. Nous avons acheté nos billets d'entrée par internet et bien nous en a pris : c'est déjà la queue  pour l'exposition "De la Renaissance à l'Ambassade de France" Dans la lumière filtrée du jardin de notre ambassade on peut admirer cette statue d'une fillette dont on se demande si elle craint de mettre le pied dans l'herbe humide ou si elle est surprise par le saut soudain d'une rainette


A l'intérieur ce ne sont que chef-d'oeuvres; j'en ai choisi trois. Voici le portrait de Paul III par le Titien. Quel regard ! Quel rendu dans la texture, l'épaisseur, et le reflet de ce velours La Vénus calllipyge dont les fesses firent le bonheur (un riche mariage). C'est du moins ce qu'affirme Athenaeus dans  "Le Banquet des Philosophes"... Mais c'était une mauvaise langue ! L'incroyable Galerie des Carrache dont les angelots qui illustrent le bandeau de cette page sont un détail. Ils commentent "avec discrétion" le flirt de Diane et Endymion
Juste derrière le Palais Farnèse se trouve l'église Santa Maria dell'Orazione e Morte. La congrégation qui l'occupe s'était donné pour mission d'assurer une sépulture chrétienne aux cadavres anonymes.
La crypte est tapissée de crânes et d'ossements divers. Jusqu'au lustre qui est constitué de vertèbres.

Très Rock en'Roll !

Quartier du Trastevere

Voici le Pont Sisto (1474) qui relie le quartier de Trastevere qui signifie "traversée du Tibre" au centre de Rome. C'est un quartier populaire plein de charme avec ses cordes à linge et ses façades délavées. Mais il devient à la mode et les bo-bo le phagocytent lui faisant perdre un peu de son âme. De nombreux bistrots à touristes s'y sont ouverts, nous y mangerons d'ailleurs une confortable pizza
Le coeur du quartier est la Piazza di Santa Maria in Trastevere, son église, sa fontaine où se réunit la jeunesse locale.

Quartier des Termes de Caracalla

Dans un paysage typiquement romain nous découvrons les Termes de Caracalla. Un autre vrai travail de Romain. Les dimensions sont titanesques et les commodités incroyablement sophistiqées : Bains chauds, tièdes ou froids, salle de sports et même bibliothèque les sols et les murs sont couverts de mosaïques pleines d'invention et de fantaisie
Dans le quartier avoisinant nous recherchons d'autres lieux intéressants que signale notre guide. Hélas la plupart sont fermés. La petite église romane San Giovani a Porta Latina nous offre cependant charme médiéval, fraîcheur et quiétude. A l'intérieur nous découvrons une délicieuse fresque du XIIème.
En revenant  vers les Termes nous tombons sur ce Colombarium qui nous console de n'avoir pu visiter celui plus fameux du Pomponio Hylas tout proche

Quartier de la Piazza di Spagna, Piazza del Popolo, Jardin du Pincio (Villa Borghése)

Foin de culture, place au bling-bling nous voici Via dei Condotti où fleurissent les boutiques des grands couturiers, parfumeurs, joailliers. Les Prix sont... poétiques ! Elle débouche sur la Piazza di Spagna et sa Scalatina della Trinita dei Monti qu'on aperçoit au fond. Du parvis de cette église on a une superbe vue sur Rome. Des portaitistes y ont installé leur chevalet. On y tourne un film dans lequel nous figurons peut-être. Et notre droit à l'image alors ! Tout à côté se trouve la villa Médicis. La visite des jardins est seule autorisée et pas avant 45 mn. Nous renonçons. Par la Via del Babouino qui doit son nom à la vilaine statue en combinaison de mousse et de lichens qui déshonore la Fontana del Sileno nous atteignons la Piazza del Popolo et les coupoles faussement jumelles de Santa Maria dei Miracoli et Santa Maria in Montesanto. De cette place s'élève une montée en espaliers ornés de statues et de balustres qui mène à une esplanade d'où on a une vue saisissante sur cette immense place et, au-delà, sur la ville entière.
Elle donne aussi accès au Giardino del Pincio où nous découvrons cette étrange horloge à eau. Les frondaisons de ce jardin cachent aussi un lac où se mire le temple d'Esculape mais aussi un peu plus loin celui de Diane. A l'orée de ce parc aux arbres centenaires se trouve la villa Borghèse que l'on ne peut visiter que sur rendez-vous et pas avant cinq jours !

Quartier de la Via Veneto

Le long de la Via Veneto fleurissent les hotels et terrasses de cafés élégants qui ont connu leurs heures de gloire dans les années 60. Nous y admirerons des Ferrari, Lamborghini, Masseratti réunies, par souci d'économie sans doute, sous le même hall d'exposition.

Elle débouche sur la Piazza Barberini où murmure la fontaine des Tritons (Bis) mais celle-ci est due à... devinez... Bernin bien sûr !

Quartier du Latran

Voici la façade de San Giovani in Laterano avec, sous son portique, un enfant Jésus dont le pied de bronze semble doré à l'or fin tant il a été astiqué par la ferveur populaire Le Christ et ses apôtres sur le couronnement, photo dont je suis assez content (contre-plongée lointaine en contrejour) La nef  avec au fond l'autel et son baldaquin gothique où seul le pape est habilité à dire la messe
Le cloître du début du XIIIème avec ses colonnes torsadées incrustées de fines frises de céramique. Quelle belle lumière comme d'hab dans les cloîtres ! Le baptistère ou Cappella San Venanzio dont la forme octogonale servit de modèle à toute la chrétienté depuis sa construction originelle en 432 fut dédiée à l'évèque de Poitiers en 597. On y trouve une mosaïque du VIIème siècle La Capella Santa Rufina, contigüe, comporte, elle, une mosaïque du Vème siècle... seulement !
Sur la même place La Santa Scala (à gauche) qu'on est censé gravir à genoux mène au Sancta Sanctorum qui abrite de précieuses reliques. Pour ma part ces démonstrations de piété ostentatoire me mettent très mal à l'aise.

Pour finir on se passe une ultime couche d'art religieux en visitant l'église San Clemente située à moins d'un Km. On peut y admirer cet éblouissant Triomphe de La Croix, Mosaïque du XIIème (à droite). Cet édifice se développe sur deux sous-sols que nous ne visiterons pas car c'est l'heure de la fermeture... et c'est tant mieux !

Ceci n'est qu'un aperçu de nos périgrinations ; pour en savoir plus rendez-vour sur
https://picasaweb.google.com/101250158874811443082/Rome2011?authkey=Gv1sRgCKnuh8KUmPW57gE#


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