Heidi in Mozartland | Dernier de cordée | La mélodie du bonheur (mais sans les gosses) |
Sissi aux Jeux Olympiques |
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Nos premiers pas sont évidemment pour la maison natale de Mozart dont il ne reste rien d'époque si ce n'est le système de sonnerie. Mozart habitait au 3ème étage celui dont l'étiquette est astiquée. Soucieux de ne rien vous présenter qui ne soit authentique c'est tout ce que vous en verrez ! Ah tirer les sonnettes de Mozart ! De quoi faire fantasmer les Mozarnistas ! | Nous avons été très surpris du nombre de boutiques vendant des costumes traditionnels. Ce n'est point ici du folklore mais une identité revendiquée qui s'affiche partout dans la rue. Le costume féminin est très seyant, la culotte de peau un peu moins et pâtit d'une histoire encore trop récente. Au marché de Universitätsplatz que nous avons arpenté une personne sur trois portait ces vêtements ! | La ville entière bruisse de Mozart. Nous aurons droit à la "Petite musique de nuit" version accordeon et cymbalum, chant choral, clarinettes en costume, hard rock métal et harmonie municipale. |
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La Cathédrale, ses marbres, ses stucks, ses peintures, ses ors se devait de ne pas être en reste mais s'était trompée dans la programmation : on y donnait la fameuse Toccata et fugue en Ré de J.S. Bach... Une pièce pour orgue dans la nef aux 5 orgues mais jouée par un orchestre symphonique sous les voutes où fut baptisé Mozart. | Du Mozart il y en a sous toutes les formes : en canards de bains (je soupçonne certains à l'usage des mozarnistas d'être vibrants), en marionnettes (autre spécialité salzbourgeoise), en bonbons, en pain d'épices, en chocolat, en cravate, en foulard, sous globe de verre avec tempête de neige, en chope à bière, en plastique, en laiton, en pied ou en buste... | Salzbourg s'ennorgueillit encore d'autres gloires : la bière et les chopes idoines et Karajan. |
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Enfin ultime surprise nous découvrons cette boutique ou s'entassent des milliers d'oeufs de Noël évidés (gobés ?) magnifiquement décorés de guirlandes, de paysages entiers et même ... allez je vous laisse deviner... de M----T | Au bout de la ruelle Getreidegasse ornée de pittoresques enseignes en fer forgé nous tombons sur la Mozartplatz où se dresse la statue de qui vous savez. La place de la Cathédrale s'orne de "Sphaerea" de Stephan Balkenhol, sphère dorée de 9,50 m de haut surmontée d'un homme énigmatique, elle fait partie des 6 oeuvres contemporaines disséminées dans la ville. | Juste à côté, place du Chapitre, la fontaine de Neptune dispense un peu de fraicheur. Nous parcourons encore les places du Vieux Marché, de l'Abreuvoir, de la Résidence et ses concombres géants en bronze, toutes agrémentées de fontaines et le très curieux cimetierre St Pierre. |
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Armés de courage nous snobons le funiculaire qui escalade la colline de la forteresse de Hohensalzbourg. On n'est pas fan d'architecture militaire mais le musée installé dans les chambres d'apparat des princes-archevêques est intéressant avec entre autres de magnifiques et monumentaux poêles en faïence. | On y voit aussi d'émouvantes peintures réalistes évoquant la guerre de 14 vue du côté allemand. On pense forcément à Enrich Maria Remarque ! Ils en ont bavé aussi ! Mais surtout on a un magnifique panorama sur la ville. Pas un clochetons ne nous aura échappé ! Nous traversons la Salzach au courant impressionnant pour investir la rive droite. | Nous faisons naturellement un détour par la maison où vécut Mozart mais qui fut détruite par les bombes en 1944 et reconstruite en 1994. Pas plus authentique que la maison natale ! Nous émigrons donc rapidement vers les très charmants Château et jardins de Mirabell qui abritent aujourd'hui l'hôtel de ville.. C'est là que se font photographier les mariés locaux. |
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Mondsee, notre premier village. Il est tôt et une douce lumière nimbe les façades aux teintes pastel. Tous les habitants semblent être à la messe. Nous attendrons leur sortie (folklorique !) pour visiter l'église "baroquisée" comme il se doit. | Tous les habitants portent le costume régional, même les bébés ont culotte de peau, chapeau tyrolien à plumeau ou jupe à longs plis, tablier, boléro, corsage à manche gigot.. | Puis c'est Saint Gilgen où vécut Nanerl, la soeur de Mozart ; Jolie bourgade construite au bord du Wolfgangsee où s'est développée une intense activité nautique. Curiosité : un mini-golf sur tables |
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A Saint Wolfgang il faut laisser la voiture à la périphérie du village dont on atteint le coeur au terme d'une charmante promenade le long du lac. | L'église recèle un trésor de l'art gothique : le retable de Michael Pacher. | Les ruelles animées bordées de splendides chalets nous conduisent à l'"Auberge du Cheval blanc". Oui, oui, celle de l'opérette ! Mais sur cette photo c'est l'hôtel d'à coté, beaucoup plus joli ! |
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Nous faisons un détour par Bad Ischl et sa Villa impériale mais le prix de la visite est dissuasif et nous filons sur Hallstat l'archétype de la carte postale tyrolienne. Nous stationnons au pied de l'impressionnant téléphérique qui mène aux mines de sel. | Par les rues étroites engoncées entre de hautes maisons de bois accrochées à la falaise et le lac nous parvenons au centre du village. | Il nous reste assez de courage pour grimper jusqu'à l'église catholique son clocher fin comme une aiguille, son retable, son petit cimetière et sa vue sur le lac que plus romantique tu meurs. |
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Kitzbuel est une station de sports d'hiver huppée . C'est surtout pour nous une bonne base de départ pour des randonnées en voiture dans l'intérieur du Tyrol. | Notre première ballade nous conduit à Zell Am See. C'est un pélerinage car notre fille y a fait ses premiers pas à ski sous la houlette de notre vieux pote Youenn. C'est aussi l'été une station balnéaire de renom. Nous nous offrirons au bord du lac un verre de Gruner Veltliner LE cépage blanc autrichien en écrivant des cartes postales | Nous rentrons au camping par la bucolique et paisible vallée de la Salzach. Cette fois c'est nous qui sommes dans la carte postale. C'est exactement ainsi que nous nous imaginions le décor de "Heidi" ou de "La mélodie du bonheur" |
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Aujourd'hui nous nous confrontons à la haute montagne en empruntant la célèbre route du Grossglockner. C'est une route privée, chère mais extraordinaire. On y accède par une vallée sombre et encaissée qui s'ouvre au fur et à mesure que l'on s'élève. | La montagne ruisselle de cascades. Vers 1500m d'altitude la végétation se fait plus rare, les névés encadrent la route et les virages sont plus serrés | A Hochtor vers 2500 m c'est plus austère, carrément minéral. Tout autour on peut apercevoir d'imposants glaciers. On enfile une petite laine ! |
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Nous faisons un détour pour voir le glacier de Franz-Josephs-Hohë. Le pauvre est bien mal en point et se résout en une mare fangeuse pas très ragoutante ! | Nous poursuivons notre route vers le sud en empruntant la riante vallée de la Möll ponctuées de puissantes cascades dont l'inévitable "Jungfernsprung" ou "Saut de la pucelle" | Annick a photographié la cascade et moi la pucelle. Elles peuvent toutes deux dormir tranquilles tant j'ai le dos en capilotade. |
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Nous voici à Liens. Cela sent déjà l'Italie finis les chalets de bois la mode est aux crépis pastel. Gellati et pizze tous le dix pas. On déjeunera d'une salade grecque en contemplant l'horizon en dents de scie des Dolomites ! | Sur la route du retour nous ferons halte à Heiligenblut le temps de jeter un coup d'oeil à l'église et à son retable, à sa vallée incroyablement équipée en remonte-pentes et autres téléfériques | Après ces paysages sauvages et tourmentés nous retrouvons avec bonheur la reposante vallée de la Salzach qui nous ramène à notre réconfortante petite caravane. |
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Le village enchassé dans une profonde vallée est intéressant et soigné. Il ne manque que de bons restaurant pour y célébrer nos 47 ans de mariage; On y paliera en faisant les courses au LIDL tout proche. Steak au poivre confortable, pommes sautées ! | Un entrelacs de ruelles pittoresques nous conduisent à l'hotel de ville et ses crénaux armoriés. C'est sous ce parasol grenat que nous gouterons notre premier Strudel aux pommes ! | Le Monastère des Dames illustre bien la transition entre baroque et renaissance. |
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A l'intérieur de l'église les plafonds peints dans un camaïeu de bistre pâle et vieux rose donnent une ambiance claire, sereine et apaisante. | En revanche cette vitrine ou reposent des tête momifiées (des reliques ?) est plutôt angoissante et un peu dégueu ! | Au hasard des rues nous tombons sur cette fresque surprenante peinte sur une façade. Elle illustre l'arrestation de Andréas Hofer qui voulut affranchir le Tyrol du joug napoléonnien. Une gentille dame entreprit de nous raconter son épopée en Allemand. On n'a pas tout compris! |
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Le lendemain un bus nous conduit en une demie-heure à la gare d'Innsbruck. L'Innbrücke ( pont sur l'Inn) enjambe l'Inn tumultueux et nous mène au quartier historique d'Innsbruck qui doit son nom... O.K. J'essplique pas ! | L'emblème d'Innsbruck est "Le petit toit d'or". Cette loge construite à la gloire des Habsbourg était, dit la légende, couverte de pièces d'or. L'empereur Maximilien y est représenté entouré de ses épouses successives. | L' Helblinghaus. ( maison bling-bling ?) Cette maison gothique fut ornée en 1725, en pleine mode baroque rococo, d'une façade en stuc extèmement riche. Elle fait face au "petit toit d'or" |
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De très nombreuses enseignes précieuses, nobles ou humoristiques signalent les maisons des riches commerçants. | Nous avons visité le Palais Ofburg ou se préparait un concert de musique militaire). La "salle des géants" est spectaculaire : 38,50 m de long ! Les appartements impériaux ont été refaits à neuf, trop neuf ! | La cathédrale ruisselle d'or, de stuc, de marbre, de lumière, particulièrement la chaire et les orgues. Le mausolée en bronze de Maximilien III est un magnifique travail de fonderie. |
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Je suis très fier d'avoir pu prendre ce cliché de la Vierge de bon secours de Lucas Granach l'Ancien. Douceur et tendresse. Elle est l'objet d'une fervente dévotion. | Nous parcourons la très, très longue Maria-Theresien Strasse heureusement bordée d'immeubles colorés et de boutiques de luxe en direction du tremplin Olympique. | Au terme d'une grimpette essoufflante nous parvenons au Bergisel. C'est épousbarriffant. Un téléphérique nous hisse jusqu'à la plateforme de départ. Architecture et panorama magnifique mais finalement je renonce au saut à skis ! Juste dans l'axe de l'arrivée ...il y a un cimetière... ça calme ! |
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Nous repartons à la découvertes d'autres vallées tyroliennes. Nous faisons un petit détour par la cristallerie Swarovski mais 20 €/personne pour visiter une usine c'est dissuasif. On n'en verra que ce masque paysager au demeurant pas très beau ! | Après avoir fait plusieurs fois le tour du village de Valders nous tombons enfin sur l'église de St Charles Borromée et ses six coupoles à l'entrée de la vallée de la Sill | Nous traversons de paisibles villages (ici Ellbögen) qui tous se déguisent l'hiver en mini-station de ski. La route s'élève ensuite jusqu'au col du Brener qui est la frontière italienne. |
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Nous faisons demi-tour et empruntons la vallée du Ruetzbach qui se termine par un vaste cirque glaciaire que domine l'imposant glacier du Stubai. Nous nous arrêtons toutes les deux minutes pour admirer de sublimes paysages rayés de turbulentes cascades. | Beaucoup de chalets sont surmontés de ces étranges petites pagodes. J'avais espéré qu'elles signalent, comme en Ecosse des distilleries de whisky (modèle familial). Hélas elles n'abritent ou ne supportent que des girouettes. | Au retour vers Innsbruck nous longeons le gigantesque Pont de l'Europe qui surplombe la rivière de plus de 190 m. |
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Après avoir écarté un camping que nous trouvions vraiment trop "populaire" nous nous installons au Seecamping beaucoup plus fréquentable. Nos premiers pas nous conduisent au bord du lac (de Constance). Surprise notre première vision est un grand spi apparemment en régate... ça me fait du bien ! | La promenade au bord du lac jusqu'à Bregens est très agréable, à la fois romantique, culturelle, sportive et familiale. Tout au long alternent des pelouses qui tiennent lieu de plages et des petits ports de plaisance adaptés à chaque type de bateau. Mais attention à ne pas emprunter à pied une piste cyclable, faut d'l'ordre ! | A l'entrée de la ville une sorte d'îlot artificiel tient lieu d'immense scène. On y prépare "La flute enchantée". Sont-ce les trois dames d'honneur de la Reine de la nuit qu'on a voulu représenter ainsi ? Moi j'les voyais pas comme ça ! |
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Nous faisons une incursion au musée d'art moderne. Un artiste en collaboraion avec des chercheurs hydrauliciens s'est inspiré des lignes d'eau le long du corps de la baleine en déplacement pour en habiller le squelette. C'est vraiment très réussi ! | C'est la fête de la rue. Les commerçants se sont accordés sur un thème et un décor pour animer leur rue. Ici c'est une noce ailleurs une guinguette, ou un marché d'autrefois? Nous y boirons un petit coup de blanc bien frais. | Nous montons par les ruelles à l'ambiance nettement plus germanique vers l'église ( je vous en ferai grâce). Annick espère retrouver ses vieilles connaissances Thurn und Taxis mais leur demeure est transformée en lieu d'exposition. |
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La journée est consacrée à la découverte des vallées de la région de Bregens. Sitôt après Dornbirn la route s'élève en lacets serrés jusqu'à l'extraodinaire point de vue de Ammenegg. De plans en arrière-plans toutes les nuances de gris bleu s'étagent jusqu'à l'infini . | ||
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Nous redescendons vers le village de Swarzenberg dont les chalets à la sombre patine contrastent avec le crépis blanc de l'église. | Toutes ces imposantes constructions sont couvertes de minuscules bardeaux de bois en forme d'écailles. | Puis nous empruntons l'extraordinaire route de Hochtanbergpass qui de tunnels en lacets suspendus au dessus du vide s'insinue dans de sombres vallées puis escalade d'abruptes prairies pour nous offrir de sublimes paysages. |
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Au retour nous nous arrêtons à Au où a lieu un grand rassemblement de fanfares. Il y a là 5000 musiciens qui s'époumonnent à vouloir faire plus de bruit que ceux de la fanfare concurrente assis ou plutôt debouts sur la table voisine. Sur la scène un brass-band en culotte de peau sous la houlette d'un animateur fou chauffe à blanc une ambiance que la bière avait déjà portée au rouge. | Pendant deux heures les groupes vont se diriger avec nonchalance et bonhommie vers le lieu de rassemblement quelquepart, là-bas dans les prés. L'assistance pour beaucoup en costumes traditionnels se presse tout au long du parcours. | Enfin le défilé commence alternant fanfares et associations locales montées sur des chars. Ce n'est peut-être pas la "Mélodie du bonheur" mais c'est quand même tout un peuple musicien qui partage une passion commune. Soudain nous prenons conscience que nous sommes aujourd'hui le 14 juillet et que nous l'avons notre défilé en fanfare. |