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La routedesVikings
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Moi, la Petite Sirène, je la voyais plutôt comme ça ! |
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Après avoir franchi un premier sas où l'on nous débarrasse de notre valise et vérifié que nous ne sommes pas porteur du virus A/H1N1 nous voici à pied d'oeuvre... une grande oeuvre ! Carrément la muraille de Chine ! D'où que l'on se place ça ne rentre pas dans la photo. Impressionnant ! En franchissant la passerelle on nous tire le portrait ce qui, associé au code barre de notre "Boarding pass", nous permettra de toujours être reconnus. | Nous errons quelques temps dans d'interminables couloirs et poussons enfin la porte de notre cabine. Emerveillement ! C'est vaste, propre, coquet et fonctionnel. Seul bémol un bastingage en tôle obstrue partiellement la vue. Notre valise nous attend - belle organisation - et sur le lit sont disposés les documents destinés à nous introduire dans la vie du bord. Notamment la "Carte Costa" qui ne devra plus nous quitter. Elle permet d'ouvrir la porte de notre cabine, de contrôler nos entrées et sorties du navire, de régler toutes nos dépenses à bord. | Nous sommes enjoints de la
créditer
dans
les
24 heures d'un minimum de 150 € ou d'y transférer
notre
N° de carte bancaire. Sur un meuble une 1/2 bouteille d'eau
avec
un petit mot de bienvenue "Nous avons pensé que cela vous
ferait
plaisir de vous désaltérer en arrivant, etc.....
mais
sachez que si vous la décapsulez elle sera
débitée sur votre compte Costa." L'ambiance et la
philosophie de la croisière sont ainsi clairement
posées
: tout ici est prévu pour vous soutirer un maximum d'argent
!
D'ailleurs notre premier souci est d'acheter deux excursions en bateau
à Flåm pour lundi prochain car les places sont
parait-il
comptées. |
Les anecdotes du jour.
Petit incident : Le flacon de champoing s'est ouvert dans la valise ...
ça va mousser dans les toilettes !Afin de profiter de la navigation jusqu'aux dernières lueurs du jour nous nous sommes inscrits au restaurant "Taurus" pour le deuxième service (21 H 15) mais nous n'avons rien mangé depuis 4 heures ce matin et j'ai faim. Je me sers deux petites parts de pizza pour attendre. Il faut savoir que si les boissons et les loisirs et même Internet coûtent la peau des fesses, la peau du ventre, elle, peut se retendre à volonté. Plusieurs buffets sont ouverts jour et nuit ou presque et c'est gratos ! On nous prie à un exercice obligatoire d'alarme et d'évacuation qui consiste essentiellement à savoir enfiler son gilet de sauvetage et à mémoriser son point de rassemblement. Vers 19 h le bateau se dégage lentement de sa darse en marche arrière et nous prenons le large. Mer peu agitée, nous croisons quelques voiliers en régate. L'heure du dîner est enfin arrivée. Nous avions retenu une table de deux mais on nous place à une table de huit. Pour l'intimité on repassera. Nous nous offrons un petit vin Sicilien "Nero d'Avola" qui est une bonne surprise : à la fois vif, trés légèrement perlant et cependant charnu. Nous réitérerons cette "folie" un soir sur deux ! Les plats sont joliment dressés mais assez insipides. Le service est lent, On ne sortira jamais de table avant 10 H 45. |
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Le hall d'accueil du navire. Il s'honore de la présence d'une oeuvre de Botero : "Femme allongée 2004". Une jolie gamine voluptueuse et dodue en bronze patiné... de 910 Kg quand même ! En parcourant le navire nous rencontrerons d'autres oeuvres d'art contemporaines intéressantes. | L'atrium Super Nova se développe tout en lumière au dessus du bar. Il donne une idée saisissante des dimensions "newyorkaises" du navire d'autant qu'elles sont animées du ballet incessant des "ascenceurs-aquariums". | Tout au long des coursives 11 bars vous attendent en embuscades. Les materiaux utilisés sont le plus souvent nobles : marbre, granite, ébène, cuirs patinés. Des centaines de spendides lustres en verre de Murano créent une ambiance cosy excepté quelques bars "jeunes" au couleurs flashy. |
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Le plus souvent nous déjeunons au restaurant "Taurus" plus calme et plus intime d'autant que le midi le placement est libre et nous pouvons nous isoler à une table de deux. | Au casino, c'est carrément Las Végas. Nous découvrons un monde exotique pour nous : les tables de jeux, la roulette, les gestes précis et techniques des croupiers, les codes, l'acharnement des joueurs. | La danse, ce n'est pas trop mon truc mais pour ceux qui aiment et ne craignent pas les décibels c'est Byzance ! Chaque après midi une chanteuse s'époumonne avec constance devant un parquet vide mais le soir l'orchestre s'étoffe et l'on se trémousse sur des airs rétro. |
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Chaque soir on donne un "spectacle" dans l'impressionnant théâtre mais c'est aussi le lieux de rassemblement pour des informations, les départs en excursion et même le folklorique cocktail du commandant. | Sur le pont 9 on trouve le Dorado Lido c'est à dire la piscine, son buffet dressé chaque jour et souvent décoré de sculptures sur fruits ou légumes, son bar, ses bains bouillonnants mais surtout sa tonitruante animation et sa suffocante odeur de chlore. Nous nous amusons quelques minutes des jeux aquatiques des enfants. | Voici la plage arrière avec sa piscine extérieure désertée par ces frimas. On y observe le toujours fascinant sillage. Mais nous préférons humer le vent sur les ponts 11 et 12 où nous passons le plus clair de notre temps à suivre le spectacle toujours recommencé de la mer et des paysages qui défilent lentement. |
Les anecdotes du jour Dans
l'après-midi nous sommes conviés au thèâtre
à une projection commentée sur le bateau, ses
équipements, son fonctionnement, son personnel. Beaucoup de
questions sont posées sur le recrutement, la formation, les
carrières, les salaires. C'est intéressant. C'est pas le
monde des bisounours mais pas non plus l'enfer !
Le soir nous sommes invités, toujours au théâtre, au cocktail du commandant qui se fera attendre car il est prévu que les passagers qui le souhaitent (et ils sont nombreux !) se fassent photographier avec notre seul maître à bord après Dieu. Je dois être ici une célébrité. On veut me photographier à tous bouts de champ : à l'entrée du paquebot ou du théâtre, à table avec un matelot ou un pizzaoïolo d'opérette. J'ai beau prétexter être ici avec ma maîtresse, on n'en a cure ; ma photo est en vente au stand du photographe ! Pour l'occasion chacun s'est mis sur son 31. Même moi j'ai mis une cravate. Je découvre que pour une femme de moins de 30 ans être habillée c'est ne pas l'être ! Pour une robe élégante combien de décolletés ficelés et boursouflés comme des rotis de veau ? Combien de filets garni (on dit aussi "bas résille") ? J'ai même vu ce que doivent être des shorts et des pantalons "punk chic" ! Tandis que notre commandant nous présente ses hommages et son état-major en grande tenue nous dégustons un verre de prosecco. Puis c'est dîner de gala. On a mis des chandelles et des menus enrubannés sur les tables. Allons ne soyons pas trop caustique, le canard était excellent ! P.S. Pour en savoir plus voici un magnifique reportage sur le Costa Luminosa : http://www.meretmarine.com/fr/content/reportage-la-decouverte-du-paquebot-costa-luminosa |
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A 8 heures, comme prévu, nous accostons tout en douceur à Flåm. Notre bateau semble immense à l'échelle du village et les lamaneurs hissant à trois une lourde amarre paraissent comme de microscopiques insectes que nous observons d'un oeil entomologique. En revanche la démesure du paysage redonne à notre paquebot sa dimension dérisoirement humaine. | Vers 9 H nous embarquons pour notre excursion à bord du bus N° 12. Le début du voyage est décevant : 25 km de tunnels... C'est le métro ! Les derniers Km sont plus bucoliques et nous traversons de nombreux torrents avant d'arriver à l'hôtel Stalheim d'où l'on découvre une très belle vue sur la vallée de Nearoy. Inévitable magasin de souvenirs avec profusion de pantouffles en peau de mouton et d'inénarrables Trolls en résine. | Nous visitons le petit musée local où l'on peut observer quelques pièces intéressantes dont, en pensant à Odile, un curieux violon à 8 chevilles pour 4 cordes, à la table pyrogravée, à la touche et au cordier incrustés de nacre. Nous découvrons des maisons au toit de tourbe et d'écorce de bouleau. Les jeunes bouleaux qui y croissent participent à la gestion de l'humidité. |
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Puis nous redescendons par la spectaculaire route de Stalheimskleiva interdite aux véhicules de plus de 13 m de long tant les épingles à cheveux y sont serrées. Avec une pente de 20% c'est la plus pentue des routes de Norvège. Pour vous donner une idée, entre l'avant et l'arrière du bus il y a plus de 2 m de dénivelé. On n'est pas gêné par la tête du voisin de devant pour admirer le paysage ponctué de puissantes cascades ! | Arrivés au village de Gudvangen nous nous abritons de la pluie dans un bistrot peuplé de Vikings et de Trolls pleins d'humour! Puis notre catamaran arrive. Bravant les intempéries nous nous installons sur la plage avant. On est là pour voir le fjord de Naeroy, non ? 17 kms de long, 250 m de large à son plus étroit, encadré de montagnes escarpées qui culminent à 1400 m. | Ce sont parfois des paysages dantesques qu'une percée dans les nuages nimbe d'une lumière théatrale, fantastique ou dramatique. |
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Plus loin le paysage s'apaise, les verts se font plus tendres... | ... et les hommes s'y posent, y cultivent même des fruits. Leur présence se fait minuscule et nécessairement provisoire dans cette immensité | Bientôt la sauvagerie reprend ses droits avec ce torrent. Qu'y a-t-il donc derrière ces montagnes pour que dès le sommet le débit soit si tempétueux ? |
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Impavides et rondelets, trois petits phoques nous observent méprisant les flashes. Ils doivent être payés par l'office du tourisme ! | Au détour d'un à pic vertigineux un autre fjord s'ouvre, tout aussi beau. | C'est "le nôtre" avec tout au fond , imperceptible dans la démesure du paysage, notre paquebot... |
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Nous passons une partie de l'après-midi à visiter Flåm, son célèbre petit train qui se hausse à 700 m d'altitude, son pub-brasserie qui fabrique sa propre bière (photo ci-dessus). A 70 KKN le verre on l'a pas goûté. Faudrait pas nous prendre pour des Américaing ! | Nous visitons la COOP pour faire provision de cartes postales et voir ce que mangent les gens d'ici (photo ci-dessus). on n'est pas dépaysé par la gastronomie, c'est du tout venant international ! Puis nous rentrons à bord rédiger les cartes postales qui vous ont fait tant plaisir !18 heures, le Costa Luminosa appareille et la fanfare municipale nous joue la sérénade pour nous remercier de notre visite. | Après une longue marche arrière notre bateau trouve assez de largeur pour faire demi tour. Ses 3 hélices en tunnel et son propulseur orientable à 360° font merveille . Quelle maniabilité pour un pareil "barlu" ! Après de nombreuses hésitations nous choisissons de nous installer sur des transats côté tribord . Bien emmitoufflés dans des couvertures nous regardons lentement défiler les cascades jusqu'à la tombée du jour. |
Anecdotes du jour Le jarret d'agneau de ce midi était une réussite.
Je me suis fait gronder par une croupière parce que je tentais de prendre une photo dans le casino. J'aurais dû penser que c'était indiscret. D'un autre côté quand on est joueur, on assume ! Et puis cette interdiction n'était affichée nulle part. Est-ce cela "se faire tailler des croupières" ? M'en fout, j'ai quand même photographié les bandits manchots"... Na ! Mais y avait personne. Le "Today" (journal édité à bord) nous annonce "mer peu agitée" pour demain... Acceptons-en l'augure ! |
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Tandis que le bateau se maintient en stationnaire sur ses moteurs les navettes sont mises à l'eau car on doit débarquer les excursionnistes que nous récupérerons à Geiranger à 10 milles d'ici. Mais voici que notre commandant nous informe que des vents de 50 noeuds empèchent le transbordement des passagers et que nous allons directement à Geiranger. Sage décision ! Non pas que la mer soit mauvaise mais le public dont il a la charge n'est pas forcément amariné ni leste et une rafale de vent peut serrer une chaloupe contre un appontement. Un doigt est si vite écrasé ! | Quelques minutes plus tard le Pacha annonce que l'escale à Geiranger est également annulée et que nous faisons directement route sur Bergen. Et là je ne comprends plus. Certes, au large, la mer sera dure et nous devrons réduire la vitesse mais l'anulation de ces deux escales nous ont font gagner 9 heures, ça nous laisse du temps ! Le roi des fjords, le plus profond, le plus majestueux, avec ses joyaux que sont les cascades des Sept soeurs, le "clou" de la croisière, celui pour lequel nous avons économisé nous passe sous le nez, là, à moins de 8 milles ! Pas même une incursion ! Quelle déception ! Et pas un mot d'explication ni de regret. Costa tu ne respectes pas tes clients ! | Nous poursuivons donc notre route à travers Sunnylvsfjorden et Storfjorden. C'est très beau aussi d'autant que le soleil fait de fréquentes apparitions. Nous croisons de nombreux bacs qui relient les deux rives. Sur le pont 11 ça décoiffe et parfois la mer frise un peu. |
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Dans la soirée, sous un magnifique éclairage, nous saluons d'un long coup de corne le fameux "Hurtigruten". Bientôt nous sommes en mer "ouverte". Le vent monte régulièrement à 60 noeuds il faut s'accrocher pour rester sur le pont mais quel spectacle ! | La mer creuse. J'évalue les creux entre 4 et 6 m mais cela m'est difficile car je n'ai pas l'habitude d'observer la mer de si haut. En revanche la longueur d'onde reste modeste pour un tel bahut et nous ne tanguons pas. Les stabilisateurs semblent efficaces et nous roulons peu. Nous nous esclaffons parfois devant une belle déferlante, heureux de ne pas être à notre propre bord (9,80 m hors tout !) ce serait l'enfer ! | Le midi, le personnel indien a dressé près de la piscine un magnifique buffet agrémenté de sculptures sur fruits et légumes, traditionnel art thaï. Pour ma part et pour gommer ma frustration je me fais une hénooorme ventrée de spaghetti al vongole, pour moi la meilleure façon d'apprêter des pâtes. (Et non pas d'appâter des prêtres ni attraper des pètes) |
Anecdotes du jour
Au dîner nos rangs sont clairsemés et nous espèrons
être servis plus rapidement. Hélas le mal de mer a
fait aussi des ravages parmi le personnel et ce sera comme d'hab !Le soir dans notre cabine nous regardons sur l'écran de la télé les paramètres en temps réel de notre navigation (belle invention !). La pression athmosphérique descend jusqu'à 996 HP. Une telle dépression aurait-elle échappé aux rédacteurs du "Today"... Le vent monte jusqu'à 124 km/h (67 noeuds)... ça fait de la brise , on est dans le haut de l'échelle Beaufort et le boucan est assourdissant ! Notre vitesse est descendue à 9 noeuds et de temps à autres notre Pacha remet un peu d'W dans son cap quand ça cogne trop et il a bien raison car notre cabine est la plus en avant du bateau et c'est bruyant ! Une gerbe d'écume monte parfois bien au-dessus de notre balcon situé pourtant au quatrième pont. Magnifique ! |
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Le bateau accoste au milieu de la ville que nous sommes impatients de visiter par nos propres moyens. | Nos premiers pas sont pour le parc de Håkonshalen et le fort de Rosenkrantztarnet. | Puis nous visitons le quartier de Bryggen et ses maison de bois peintes de couleurs vives. Attention , l'inscription SCHJŎTT fièrement arborée à la devanture du magasin beige ne signale pas des toilettes publiques ! |
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Nous déambulons dans les ruelles pittoresques reconstruites à l'identique après de terribles incendies. Même le sol est couvert de lattes de bois ! | Nous saluons les quatre dernières maisons rescapées de la puissance hanséatique puis c'est l'incontournable Fishmarket au fond du port. | Nous y découvrons et goûtons des merveilles : saumon mariné au cognac d'une tendreté et d'un moelleux incomparables, saumon sauvage fumé, séché, parfumé d'herbes locales, pattes de crabes royaux, rotis de baleine crus ou non. Etonnant !Visuellement et gustativement on dirait du roti de boeuf ! |
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Nous empruntons le funiculaire qui nous hisse à 320 m d'altitude au sommet d'une colline d'où nous découvrons un immense panorama sur la ville. Annick et moi avons une chance de cocus (Hi ! Hi ! Hi !) et bénéficions de la seule éclaircie de la journée. | ||
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Puis nous nous installons à bord d'un petit train touristique joliment décoré qui nous emmène pour plus d'une heure dans et autour de la ville, découvrant les principaux édifices et les quartiers autrefois populaires devenus depuis résidentiels. Je sais, ça fait "voyage de vieux" mais nous apprécions ce moyen de transport pour aborder une ville et choisir les endroits auxquels nous aurons plaisir à revenir. Celui-ci est équipé d'un audioguide dont le commentaire est synchrone et intéressant. Dans les plages de silence il diffuse des oeuvres de Grieg, l'enfant du pays. Nous passons à côté de l'église Sainte Marie, extraordinaire parait-il, mais aujourd'hui fermée et emmaillotée de plastique. Photo ci dessus : nous croisons la voie du funiculaire. | De retour au centre ville, près du lac central nous visitons le Kunst museum d'une incroyable richesse. Nous y trouvons de grands classiques de la peinture flamande, faisons connaissance avec la peinture norvégienne dont des oeuvres engagées du XIXème réunies dans un département "peinture politique". Mais surtout une collection ahurissante d'oeuvres majeures du XXème siècle : Dahl, Astrup, Klee, Vasarely, Braque et même un petit Nicolas de Stael que nous aurions bien emporté ! Deux salles entières dédiées à Picasso, deux autres à Munch dont nous ne connaissions que "Le cri" et que nous découvrons : oeuvres de jeunesse pointilliste, influence de Cézanne et Dufy jusqu'à ses tableaux les plus hallucinés. (Ci-dessus : Garçons au bain - Munch 1909) | Nous musardons ensuite longuement dans le centre ville avec ses nombreux squares agrémentés de sculptures souvent amusantes ou célèbrant des évènements ou des personnages totalement inconnus de nous tel le violoniste Ole Bull. Odile, tu connais ? Nous devons être rentrés à bord pour 16 heures et c'est tant mieux car nous sommes fourbus. Nous sommes ravis de cette visite qui, pour moitié prix de ce que nous demandait Costa, nous a permis d'avoir une idée de cette ville agréable. Nous dévalisons le buffet qui nous attend près de la piscine. Départ vers 17 heures. Nous passons d'un bord à l'autre sur le pont 12 pour observer le paysage et les bateaux de rencontre. |
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Même pas peur ! | On le comprend, la température ne dépasse pas 16° ! | Indice climatique : Pyjama norvégien moltonné avec mitaines et pantouffles incorporées. |
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Les poissons norvégiens craignent l'eau ! | Découverte : le caviar en tube ! En fait ce sont des oeufs de morue assaisonnés et mélangés à de la mayonnaise. | Juste entre le manège de fête foraine et la Rolls Phantom il y a le Bergen Sightseeing Bus appelé aussi "Hop on-Hop off" |
Anecdotes du Jour
Notre hôtesse francophone
Virginie nous informe que l'escale de demain à Stavanger sera
courte, à peine 4 heures ce qui est suffisant pour visiter
cette ville à pied. La seule excursion intéressante
aurait été la visite en bateau du Lysefjord mais elle est
complète. Dont acte !
Dans le funiculaire un quarteron de Japonaises s'esclaffe devant les cheveux blond-blanc et les yeux bleu très pâle d'un groupe de tout jeunes vikings. Ah ! elles n'ont pas ça à la maison ! Elles les interpellent dans leur Anglais nasillard, se les montrent du doigt, les photogaphient sous le nez en gros plan, les mitraillent de leur flashes. J'ai honte pour elles et suis désolé pour les enfants. Le soir nous avons droit au théâtre à un numéro d'acrobates et d'équilibristes qui ont bien du mérite car le bateau bouge un peu. Les filles sont ravies , n'en v'la des gars qui sont beaux ! Tablettes de chocolat à tous les étages : grand oblique, grand droit, petit oblique, transverse... Moi, je suis pour la parité, ça manque de filles Pendant le dîner les serveurs se déchainent sur des musiques et des chorégraphies de Mikael Jackson.. |
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Réveil comme d'hab à 6 h 30 pour voir le soleil se lever sous le pont de Stavanger. Je suis impressionné de voir notre gros barlu faire ainsi du rase-caillou. Nous ne sommes d'ailleurs pas les seuls, le MSC Magnifica nous suit de près et vient s'amarrer dans la même darse. | A 8 h nous débarquons pour la visite de la vieille ville avec ses ruelles pavées bordées de maison de bois à clins et peintes en blanc, certaines cotoyées d'un jardin exubérant. Beaucoup arborent fièrement le drapeau national. Au détour de l'une d'elles nous tombons sur une ancienne sardinerie transformée en musée. | Un peu plus loin un square cache une douzaine de statues de bronze bon enfant. Cela semble être ici une tradition. D'autres places accueillent des sculptures monumentales au design très contemporain. |
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Près d'un lac égayé d'un puissant jet
d'eau nous découvrons la cathédrale. Nous en faisons le
tour. A l'intérieur, éclairée par une très
ancienne verrière, se dresse une chaire sculptée de bas
reliefs peints qui racontent toute l'histoire sainte de la
création de l'homme à la mort du Christ. Vaste programme
! Ici Adam et Eve se font morigéner par Dieu le père.
Z'avaient qu'à pas bouffer la pomme ! Deux jeunes musiciens (guitare et orgue) donnent un concert de musique contemporaine... On n'est pas restés ! |
Nous inventorions les magasins colorés des quartiers commerçants du centre ville. Beaucoup de galeries exposent des objets aux formes très épurées. Bien sûr on retrouve beaucoup d'enseignes internationnales mais c'est amusant de voir comment elles ont revisité ou tiré partie de l'architecture locale. Souvent les rues débouchent sur le port où s'entassent à couple toutes sortes d'engins liés à l'extraction du pétrole dont c'est ici La Mecque. | Sur le chemin du retour nous entrons dans une poissonnerie où nous pouvons observer des poissons que nous ne connaissions que sous forme de filet. Hein, c'est comment un flétan en vrai ? Nous restons sidérés par la puissance titanesque d'un ponton grue amarré à quelques pas de notre Costa. 12 heures30, nous refaisons à l'envers le fjord de Stavanger ponctué d'une quantité invraissemblable de marinas de toutes tailles. De loin en loin une torchère signale une installation pétrolière. |
Anecdotes du jour Bon
plan, je tombe sur une promo : 2 bouteilles de vin et 2 bouteilles
d'eau minérale pour 21€, c'est du 70% !... Mauvais plan j'ai
perdu le bon pour la deuxième bouteille. C'est ballot, non ?
16 H 30 réunion obligatoire au théâtre avec Virginie afin de "préparer le débarquement" (Valises, étiquettes, paiement) On nous chapitre sur la manière de remplir les formulaires de satisfaction. Prétextant des nuances linguistiques toute appréciation autre que " Excellent" serait considérée comme médiocre et risquerait de mettre au chomage la moitié de l'équipage. Pourtant le formulaire explicite clairement le sens de chacun des niveaux de satisfaction proposés.. Nous le remplissons donc sans complaisance mais sans sévérité. 18 H Nous rencontrons encore Virginie à sa permanence (je ne peux plus m'en passer!). Nous souhaitons des informations sur l'escale d'Oslo. Virginie localise sur notre plan les postes d'amarrage prévus, proches soit de l'Opéra soit de la citadelle d'Akershus. Afin de préparer notre visite et comme aucune échelle ne figure sur le plan je lui demande à quelle distance du centre ville nous serons, elle l'ignore. A défaut peut-elle me donner une idée du temps necessaire pour nous rendre à pied au City Hall. Bah ! non, a peut pas ! Je m'en doutais car j'avais remarqué qu'elle était fâchée avec les distances : elle confond les miles et les milles ! Comme je suis têtu et que j'ai vraiment besoin de cette information je m'adresse au deux bureaux "Services clients" et "Excursions" qui sont unanimes : le bateau accostera dans le port industriel loin des emplacements cités par Virginie. << L'endroit n'est pas approprié à des déplacements à pieds.>> me prévient-on. D'ailleurs des navettes payantes (10 € par personne) seront à disposition.à partir de 9 H 30 ; dernier retour prévu depuis le Nobel Peace Center à 14 h mais prière de ne pas attendre l'affluence du dernier moment pour rentrer à bord. Le "Today" que nous trouvons le soir dans notre cabine confirme tout cela.. Costa tu te moques de nous. Non seulement tu nous largues au milieu de nulle part, tu nous contrains à des frais supplémentaires mais tu raccourcis notre temps d'escale déjà trop court (5 heures pour visiter Oslo c'est "djeuste" !). Dans l'espoir de gagner du temps j'achète dès le soir les billets pour la navette de demain. Pour nous détendre nous allons au spectacle Victoria Horne "The lady of Soul" en concert. Je ne sais pourquoi, je m'attendais à du blues et je suis déçu ; nous nous éclipsons bien que beaucoup de personnes semblent apprécier. |
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Nous dégottons rapidement un taxi et à 9 H 15 nous pénétrons dans le Vigelandparken habité de192 sculptures de bronze ou de granite dues au talent du sculpteur Gustav Vigeland .Elles représentent les différents âges de la vie et les rapports entre hommes, femmes et enfants. | Pour chacune nous nous amusons à inventer des scénari plus ou moins respectueux... Toutes les filles le savent : chaque fois qu'elles sont au bord de l'eau avec un garçon il veut les foutre à l'eau ! | J'hésite entre Tai-otoshi, Hane-maki-kumi ou tout simplemnt Ippon-seoi-nage... Qu'en pensez-vous ? |
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Gigantesque fontaine formée d'une vasque soutenue par six atlantes et entourée d'allégories représentant le cycle de la vie | La promenade se conclut par un formidable totem monolithique de 14 m de haut ou s'entremèlent 121 figures humaines. | Un autre taxi nous ramène au Palais Royal, bâtiment sans grâce posé au milieu d'un agréable parc. |
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Nous en faisons le tour. Chaque porte est confiée à la garde d'un soldat d'opérette qui est parfois une jolie soldate. | L'université est en travaux et non pas emballée par Christo. ç'est pas terrible mais ça fait patienter ! | En face, le Théâtre National et les homologues norvégiens de nos Racine, Corneille et autre Molière |
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Nous remontons Karl Johans Gate bordé de squares fleuris rafraichis de nombreux jets d'eau jusqu'à Stortinget, le parlement. | Nous poursuivons jusqu'au marché aux fleurs qui jouxte la cathédrale ... hélas fermée jusqu'à 16 heures. | Non loin de là se trouve la gare, antichambre du quartier moderne. Annick, qu'une envie de pipi tenaille y court mais il lui faudra faire usage de sa carte bancaire pour réussir à ouvrir la porte salvatrice. |
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Une passerelle enjambe les boulevards périphériques pour nous conduire à l'Opéra, merveille d'architecture comtemporaine. Rien n'est ici ni vraiment vertical ni vraiment horizontal et l'effet produit est assez surprenant. Les matériaux mis en oeuvre sont splendides. | Pour lui faire pendant une sculpture nommée "She lies" crée en 2010 par la sculptrice Monika Bonvicini semble flotter sur le fjord tel un iceberg de verre et d'acier. Elle pivote sur elle même au gré du vent et des marées. | Nous traversons "à la boussole" une zone de travaux et débouchons sur Princens Gate, chic mais austère. Puis nous obliquons vers la citadelle d'Akersus. |
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Tout proche se trouve Honnørbrygga le port où sont amarrés de nombreux grands voiliers et vieux grééments tous plus beaux les uns que les autres. Un régal ! | Dominant le port, l'hôtel de ville qui est aussi le Nobel Peace Center, est entouré de squares qu'amusent de nombreuses sculptures mettant souvent en scène des enfants. Cela semble être un thème récurrent en Norvège. | Nous voici au terme de notre visite, il est temps de rentrer à bord. Un saxophoniste (excellent !) qui joue sur un "Jupiter" (mon sax) et un accordéoniste nous donnent l'aubade en attendant la navette. Ils hériterons de nos dernières pièces de monnaie norvégiennes puisque demain nous serons au Danemark. |
Anecdotes du jour
Pour moitié du tarif Costa nous avons pu visiter avec
déjà quelque précision la capitale de la
Norvège,
allons arroser cela au bar. Ce soir nous nous offrons le premier et
dernier apéro de la
croisière : Un Négroni, le cocktail
préféré d' Alain (1/3 Martini rosso, 1/3 Campari,
1/3 gin), vin blanc pour Annick.Pour le dernier dîner le personnel crée une animation bon enfant autour de la chanson d'andrea Bocelli "Con te partirò". Prétexte à faire danser les plus jolies filles du restaurant. A ce propos nous adorons l'Italie, sa culture et sa gastronomie mais nous aurions apprécié un repas typiquement norvégien au cours de la croisière. Nous préparons et bouclons nos valises qui doivent être sorties dans le couloir pour 1 heure du matin. Nous vérifions notre facture que d'ailleurs nous pouvions consulter en temps réel sur notre écran de télé. Très pratique ! Tout est O.K. |
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Voici notre hôtel. Saga Hotel. Pour l'atmosphère il est voisin de l'"Hôtel du Nord", en Français sur la façade, dans une rue un peu canaille située derrière la gare. Il n'est pas très confortable : pas d'ascenseur, toilettes communes et couette trop petite, mais pour une nuit ça ira. Il est bien situé et le petit déjeuner s'avérera royal. | Nos premiers pas nous conduisent sur le parvis de la gare où s'enchevètre un inextricable amoncellement de vélos qui attendent là le retour de leur propriétaire. La bicyclette est ici une culture et nous rencontrons sur les larges pistes cyclables les engins à pédales les plus improbables tels que des triporteurs où s'entassent femmes et enfants. | Juste à côté se trouve TIVOLI, le plus ancien parc d'attractions du monde. C'est la Foire du Trône au Parc Montsouris, Disneyland à la Belle Epoque. Il y a là, pour toutes les générations, de quoi se faire peur ou se faire vomir. Ce n'est pas notre truc et c'est cher. On n'ira pas ! |
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Nous sommes dans le quartier des théâtres. A quelques pas du CIRKUS se trouve le PALADS TEATRET peint de couleurs flashy comme une maison de Poupée Barbie. Puis nous empruntons un petit train touristique qui nous fait faire le tour du centre ville et nous largue Place de Hôtel de Ville. | Sur cette place a lieu une très amusante et très animée fête des Pêcheurs qui s'ouvre par un pastiche d'une vente à la criée. Lui succède un excellent groupe qui , dans le style des Djiboudjep, nous offre des reprises de Bob Dylan et des chants de marins. On y vend tout ce qui sent la mer y compris des couteaux en bottes comme des asperges. | Parmi les stands nous dégusterons d'excellentes bouchées de saumon assaisonnées de sauce au curry, de poissons en beignets, de différents harengs marinés aux goûts surprenants. Sur une table trône un gigantesque calmar qui doit mesurer 5 m d'envergure. Je goûte une excellente bière de caractère à l'amertume prononcée qu'Annick apprécie... mais pas au-delà de 3 cl ! |
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Puis un animateur particulièrement dynamique présente sur le mode humoristique différents poissons. Les enfants sont enthousiastes, le public se marre et nous nous marrâmes avec lui, en confiance, bien que nous ne comprissions pas un mot de Norvégien. Le bonheur est contagieux ! | Nous longeons le National Museum et débouchons sur le Frederiksholmskanal si étroit que les vedettes à passagers en frôlent les bords. Tout proche se trouve le Thorvaldsens Muséum décoré d'une longue fresque qui raconte le pillage de Rome par Napoléon 1er. Nous en profitons pour, en pensant à Renée, jeter un coup d'oeil sur la "Foire à tout" qui s'est installée là. | Nous entrons dans l'imposant Château de Christianborg qui est aussi le siège du parlement. C'est un grand édifice austère gardé par des militaires au pas nonchalant. Il est plus agréable de l'observer depuis la grande esplanade située sur l'arrière. En quittant le château nous tombons sur l'embarcadère des "promène-touristes". Nous ne résistons pas. |
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Nous passons d'abord le long de la Borsgade (bourse) et son curieux clocher torsadé suivi de la Banque Nationale de Danemark | Puis c'est l'étonnant Opéra derrière lequel se niche un quartier de petits immeubles modernes tous dotés de leur propre appontement | Tout en contraste voici le quartier de Holmen et ses anciens magasins réhabilités en logements pour Bobos. |
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Nous admirons au passage le Dannebrog, magnifique yacht royal mais aussi d'autres grands voiliers tels que le Georg Stage. | Voici enfin la Petite Sirène telle qu'on la voit peu : côté pile. Pour une fois c'est elle qui regarde les touristes. Pour le côté face voyez mon bandeau en haut de page. |
Aprés avoir longé plusieurs espaces d'exposition de sculptures contemporaines en sable ou en polystyrène nous restons médusés par la bibliothèque appelée aussi "le Diamant Noir" |
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Par Østergade et la place Kongen (où il faut être vus !) nous traversons des quartiers très animés. Puis nous atteignons le fameux Nyhavn, quai universellement connu bordé de maisons anciennes et colorées, où s'amarrent de trés nombreux vieux grééments et même un antique bateau-feu. | Il y a du foot dans l'air : Des bandes de supporters braillards "embièrés", habillés et maquillés de blanc et rouge mènent grand tapage. Nous émigrons vers une autre darse au bord de laquelle s'est installé le Festival International de Sculptures de Sable. Nous y admirons des oeuvres monumentales et éphémères assez bluffantes . Cliquez ICI | Par le quartier très huppé des ambassades nous arrivons au palais d'Amalienborg, résidence de la Reine, beaucoup plus élégant que ses autres chateaux. Comme à Buckingam des gardes chapeautés de bonnets à poil veillent mais ils semblent moins énervés, moins martiaux, limite pèpères. |
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Depuis le palais une très belle perspective mène à l'imposante coupole de Marmor Kirken que nous visitons. Nous sommes surpris de trouver modestes les dimensions intérieures. Boudiou ! les murs doivent être épais ! | A quelques pas, dans Amaliegade, surprise, se dresse une église russe avec campanile, clochetons à bulbes dorés et tout et tout ! | Tout au bout se trouve la Citadelle encore en activité. Les centaines de bidasses qui y sont hébergés doivent avoir pour mission de veiller sur la "Petite Sirène" toute proche. En vain d'ailleurs car elle a été souvent vandalisée. |
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En revenant vers le centre nous tombons sur cette surprenante interprétation du " Penseur". Ça doit secouer Rodin ! | Dans Churchill Park nous restons médusés par la puissance de cette fontaine illustrant la déesse Gefion, aidée de ses quatre fils transformés en boeufs, et délimitant d'un trait de charrue les frontières du Danemark. | Nous voici de retour sur la place de l'hotel de ville débarrassée des barnums de la fête des pêcheurs. Nous pouvons en admirer la façade où trône en habit de lumière la statue d'Absalon, fondateur de la ville. |
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Quatre villes dont deux capitales en quatre jours ! C'est pas mal pour un handicapé. Pour fêter cela nous dînons chez Jensen's, une sorte d'Hippopotamus. Le boeuf est exquis et cuit à notre goût mais très cher. Moi aussi je suis cuit mais je ne vaux pas cher. Vite, au lit ! | Le lendemain nous jetons un coup d'oeil sur Jorgen Sø un grand plan d'eau prisé des joggers dans un quartier récent qui ne nous plait pas. C'est une enfilade d'immeubles austères un peu défrichis qui doit dater des années 70. | Nous émigrons dans Ørsteds Parken ou nous tombons sur la Jeanne d'Arc de H. Chapu. Que fait-elle là ? Eh bien, elle lorgne sans vergogne sur l'anatomie de son voisin un charmant et impudique jeune pâtre de bronze. |
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De retour dans le centre ville nous tombons sur cette curieuse façade où, selon moi, s'llustrent les trois âges de la vie d'une femme. A gauche l'adolescence dans l'orgueilleuse certitude de la perfection de sa silhouette. Au centre la mère gardienne du foyer assurant les tâches ménagères symbolisées par des enfants astiquant la façade (en fait elle fait marner ses marmots). A droite la vieillesse que la génération montante pousse dans le vide, hors du cadre, vers la tombe. | Au terme d'un long boulevard nous arrivons à Norreport, une station de métro ou s'empilent sur deux étages des milliers de velos. C'est encore plus invraissemblable qu'à la gare centrale ! Puis c'est enfin le Château de Rosenborg caractéristique du style néerlandais de la renaissance. Il abrite un musée et les joyaux de la couronne. | Le parc entourant le château est peuplé de sculptures contemporaines qui nous laissent dubitatifs. Elle ne dépareraient pas notre parc de Kerguehénec ! Celle-ci qui nous représente assez bien, Annick et moi, négociant les modalités de notre retour. Train ou taxi ? Vers midi ou vers deux heures ? RER ou shuttle Air France ? On finira par s'entendre puisqu'ensemble on vous raconte tout où presque ! |
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Ou la faim ! |